SÉCURITÉ ROUTIÈRE - La mission de police de la route suspendue

Une application stricte. C’est ce qu’enjoint le commissaire divisionnaire de police Ravony Tsaramonina, directeur général de la Police nationale, dans une note qu’il adresse à l’ensemble des directeurs et des chefs de service au sein de la police. Une note qui « vaut instruction permanente», selon ce qui y est inscrit.

Cette note a pour objet « la suspension de la mission de police de la route (...) sauf flagrant délit ». Une suspension qui prend effet à compter du 5 novembre 2025, jusqu’à nouvel ordre. Cette décision entre « dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles stratégies de prévention de la sécurité », ajoute la correspondance administrative, qui souligne que « dorénavant, les efforts de la Police nationale doivent se concentrer sur la sensibilisation du public, afin de renforcer la confiance de la population et de préserver la paix sociale ».

Il faut noter qu’il y a une différence entre les agents de circulation et les policiers qui effectuent une mission de police de la route. La mission de police de la route consiste à assurer la sécurité et à faire respecter le Code de la route en surveillant le trafic, en informant et en assistant les usagers, en prévenant et réprimant les infractions. Toutefois, les contrôles systématiques opérés par les agents qui effectuent cette mission font jaser les usagers. Un acte qui est souvent source de corruption, voire d’une forme de « racket ».

Selon les explications, c’est justement pour mettre fin à ces dérives que la décision de suspendre les missions de police de la route a été prise. Toutefois, les dispositifs sécuritaires sur les routes sont toujours maintenus.

Garry Fabrice Ranaivoson

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