Les auditions dans l’affaire liée à la convention de prêt entre la CNAPS et la SMGD ont débuté hier au Pôle anti-corruption. Plusieurs personnalités sont entendues dans ce dossier.
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| Parmi les personnes auditionnées au parquet du PAC, la mairesse Harilala Ramanantsoa. |
Une quinzaine de personnes ont été convoquées. Parmi elles, Thierry Andriamananony, directeur général de la SMGD, Mamy Rakotondraibe, ancien directeur général de la CNAPS, et Claudia Picheller Andriantsitohaina, épouse de l’ancien maire et ministre Naina Andriantsitohaina. Des membres du conseil d’administration de la SMGD et plusieurs conseillers municipaux ont également été auditionnés.
Prévue à 14 heures, l’audience n’a débuté qu’en fin d’après-midi. Vers 14h50, un car du Bianco, escorté par les forces de l’ordre, a fait son entrée dans la cour du PAC. Harilala Ramanantsoa et Claudia Andriantsitohaina ont été les premières à descendre du véhicule, saluées par des proches et partisans rassemblés devant le bâtiment.
Les auditions, menées par les magistrats du PAC, se sont prolongées jusque tard dans la soirée. D’après une source proche du dossier, Claudia Andriantsitohaina n’est pas directement impliquée dans la convention de prêt, mais a été placée en garde à vue depuis dimanche à la suite d’une perquisition à son domicile d’Andranobevava.
Une plainte déposée en 2022
De son côté, Harilala Ramanantsoa est entendue pour sa possible implication dans la gestion de la SMGD. L’actuelle mairesse aurait été désignée présidente du conseil d’administration de la société municipale et administratrice générale de la Société municipale d’investissement (SMDI) après le départ de Naina Andriantsitohaina de la tête de la CUA.
L’enquête remonte à une plainte déposée en 2022 auprès du PAC par la conseillère municipale Clémence Raharinirina, présente hier sur les lieux. Celle-ci visait Naina Andriantsitohaina, pour abus d’autorité et soupçons de corruption, notamment autour de l’emprunt contracté auprès de la CNAPS pour financer les projets numériques municipaux.
Le PAC a récemment instruit le Bianco d’accélérer les investigations et d’entendre l’ensemble des acteurs cités. Les auditions devraient se poursuivre dans les prochains jours.
L’ancien maire Naina Andriantsitohaina, considéré comme le principal initiateur du prêt, reste pour l’heure introuvable.
Tsilaviny Randriamanga

Le chantage est de quel côté réellement ? L'autre mafieux en cachette , un lâche de plus , veut faire croire à l'opinion par cynisme une victimisation de sa femme allaitante pour échapper à la justice . Tous ces rats doivent rendre compte aux Malgaches leurs méfaits et rien ne doit ébranler la volonté de la lutte contre l'impunité !
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