Un grossiste et sa famille ont été pris pour cibles par un gang de douze individus à Soavina. Les malfaiteurs ont emporté de l’argent liquide, plusieurs téléphones portables et des bijoux.
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| L’insécurité risque de retrouver son ampleur dans la commune de Soavina. |
Un braquage a semé la panique mercredi soir, dans le fokontany Ambanivohitra, dans la commune de Soavina du district d’Atsimondrano, vers 23h30. Douze individus non cagoulés ont fait irruption dans le domicile d’un grossiste, alors que la famille dormait profondément.
Munis d’un pistolet artisanal, les malfaiteurs ont dérobé une somme estimée à quatre millions d’ariary, issue de versements et d’économies conservées à domicile, ainsi que plusieurs téléphones portables et des bijoux portés par l’épouse du propriétaire.
La maison abritait une dizaine de personnes : le couple, leurs enfants, les beaux-parents et les parents du grossiste. Les assaillants ont forcé la porte principale et semblaient parfaitement informés des lieux et des habitudes des occupants, ciblant directement la chambre où l’argent était gardé.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les malfaiteurs connaissaient précisément les personnes au courant de la présence de ces liquidités.
Tirs
Malgré la violence de l’intrusion, aucun membre de la famille n’a été blessé ni tué.
Avant même l’arrivée des forces de l’ordre, des riverains ont signalé des détonations et des cris d’alerte dans le quartier.
« J’ai entendu deux coups de feu, des sifflements et des appels à l’aide », rapporte un habitant. D’autres évoquent une attaque armée en cours, avec quatre coups de feu entendus et un véhicule de couleur blanche de type Sprinter roulant vers Anosizato tout en tirant. Ces témoignages, bien que non confirmés par les autorités, ont provoqué une vive inquiétude au sein de la population.
Alertés, les éléments de la Gendarmerie et de la Police nationales se sont rapidement rendus sur les lieux. Une poursuite a été engagée, ponctuée de tirs de sommation. Les cambrioleurs ont toutefois réussi à s’échapper en se dispersant dans les rizières environnantes. Contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, aucun véhicule n’a été utilisé par les fuyards, selon un membre des forces de l’ordre.
La gendarmerie mène l’enquête. Des sources commencent à émerger, mais les investigations se poursuivent afin d’identifier les auteurs et d’éclaircir les circonstances exactes du crime.
Gustave Mparany
