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De jeunes athlètes en compétition sur la piste d’Alarobia. |
La quatrième édition des Jeux Africains de la Jeunesse se tiendra à Luanda, en Angola, du 10 au 20 décembre. L’événement continental rassemble de jeunes athlètes africains âgés de 14 à 17 ans dans une vingtaine de disciplines. Mais une question demeure : la Grande Île sera-t-elle au rendez-vous? Les dirigeants actuels accorderont-ils la priorité à ces Jeux dédiés à la jeunesse, dans un contexte politique encore instable ?
Depuis la crise du 25 septembre qui a secoué le pays, plusieurs secteurs sont à l’arrêt, y compris le sport. Aucune communication officielle n’a encore été faite concernant la participation malgache aux Jeux Africains de la Jeunesse.
Du côté du ministère de la Jeunesse et des Sports, l’absence d’un ministre de tutelle complique les choses. « Nous ne sommes pas habilités à répondre à vos questions. Il vaut mieux vous adresser au Comité olympique malgache (COM) », confie un responsable, sous couvert d’anonymat.
Jackie Randriamalala, responsable auprès du COM, se montre tout aussi prudent : « Pour le moment, nous n’avons pas d’informations à partager. »
Entre silence et incertitude, l’imprécision règne. Pourtant, l’enjeu est crucial : pour les jeunes athlètes malgaches, ces Jeux représentent une occasion unique d’acquérir de l’expérience face à des adversaires de haut niveau (Kenya, Afrique du Sud, Égypte…), de découvrir la vie dans un village multisport et de tester leurs capacités dans un tournoi international.
Préparatifs à l’arrêt
L’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique a dévoilé la liste officielle des disciplines retenues pour cette quatrième édition. Elles sont vingt-deux au total, dont l’athlétisme, le basketball, l’haltérophilie, le karaté, le football ou encore le judo. Pour Madagascar, la composition de la délégation n’est toujours pas définie, dans l’attente de la nomination du nouveau ministre de tutelle. L’athlétisme et le basketball devraient néanmoins figurer parmi les disciplines représentées.
Mais en l’absence de décision gouvernementale claire, les préparatifs sont quasiment à l’arrêt. La sélection officielle des athlètes et l’organisation logistique restent dans le flou total. Pourtant, cette échéance continentale constitue un tremplin indispensable pour la relève, en vue des Jeux Olympiques de la Jeunesse prévus à Dakar en 2026.
Si Madagascar confirme sa participation, il faudra composer avec des ressources humaines et financières limitées, et un calendrier particulièrement serré. Le succès reposera alors sur une mobilisation coordonnée entre le ministère, le COM, les fédérations et les clubs. À court terme, ces Jeux doivent avant tout redonner de l’espoir à la jeunesse et raviver la flamme sportive nationale.
Donné Raherinjatovo
Sans un vrai travail de détection et de formation - préparation, pas la peine d'envisager une participation "minimale" aux JOJ de Dakar en 2026. Or, l'avenir de notre sport national se trouve là et non dans la recherche d'un top 100 pour notre football national. Notre jeunesse mérite mieux ... et si rien n'est fait, sans espoir, notre jeunesse sera dans la rue ... plus violemment encore !!! Alors, la révolution, on en fait quoi ????
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