La ville de Mahajanga confirme encore sa place de première destination touristique nationale cette année. Les statistiques au niveau du transport national en sont la preuve.
Au total, l’effectif des passagers ayant débarqué à la gare routière nationale à Aranta et au niveau des coopératives privées de Mahajanga en est la preuve.
Entre juillet et début septembre, le nombre de passagers arrivant à la gare routière nationale d’Aranta et dans les coopératives privées de Mahajanga s’élevait à cinquante-cinq mille trois cent trente-trois, dont vingt-sept mille trois cent cinquante et une personnes en août seulement. Tandis que quarante et un mille sept cent onze passagers ont quitté la gare routière au mois d’août. Un véritable record pour le secteur du tourisme.
Mahajanga n’a jamais été aussi fréquentée et visitée. Cependant, depuis le 25 septembre, le début de la crise, on observe une baisse du trafic vers la capitale, en raison du couvre-feu et de l’insécurité.
« Le nombre de véhicules qui ont quitté Mahajanga a baissé à quinze et la moyenne est de dix-huit depuis cette crise. Les horaires de départ reviennent à la normale. Depuis le 30 septembre, les taxis-brousse quittent Mahajanga à l’heure prévue, à 16 h, pour arriver après 6 h du matin à Tana. Actuellement, le trajet entre Tana et Mahajanga commence à être réduit d’une à deux heures, vu les quelques travaux de réhabilitation en cours sur la RN4 », a déclaré le directeur de l’Agence des transports terrestres de Mahajanga, Rita Michele Razafinandrasana.
Par ailleurs, des touristes en provenance de Mayotte sont bloqués à Mahajanga depuis plusieurs jours à cause d’une panne technique des appareils de la compagnie aérienne Ewa Air, qui assure la liaison entre Mahajanga et Mayotte. Ils ont ainsi vécu le « vendredi noir » du 26 septembre, ainsi que le couvre-feu.
Des programmes de vol ont été annulés, la compagnie était contrainte de suspendre temporairement l’ensemble de ses vols jusqu’au mardi 7 octobre inclus. Ce, en raison de difficultés techniques et opérationnelles exceptionnelles.
Vero Andrianarisoa