Un violent incendie a ravagé une forêt communautaire à Marovitsika Faratsiho. Selon la gendarmerie, plusieurs hectares de pins et d’eucalyptus, patiemment entretenus par les habitants depuis des années, ont été détruits en quelques heures. Les premières constatations laissent penser à un incendie criminel. Les auteurs présumés, qui ont réussi à prendre la fuite, sont activement recherchés.
L’alerte a été donnée dans la matinée de samedi par le chef du cantonnement forestier local, qui a immédiatement contacté les gendarmes. Rapidement, des renforts constitués de villageois, de la police des forêts et des représentants des services de l’environnement ont été mobilisés pour tenter de maîtriser les flammes. Il aura fallu près de quatre heures d’efforts continus pour venir à bout de l’incendie.
Malgré la réactivité des secours, les dégâts sont considérables. Les arbres détruits étaient arrivés à maturité et s’apprêtaient à être exploités, représentant un investissement de plusieurs années pour les riverains. La perte est jugée très lourde pour la communauté locale, qui avait fondé de grands espoirs sur cette plantation collective, tant pour des usages économiques que pour la préservation de l’environnement.
Les forces de gendarmerie ont ouvert une enquête afin d’identifier les responsables de ce qu’elles qualifient déjà d’acte de vandalisme. Le mobile de cet incendie volontaire demeure encore inconnu, mais les autorités n’écartent aucune piste. « L’origine criminelle est évidente », selon la gendarmerie. Elle précise que tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs.
Sur le terrain, l’émotion reste vive. Des habitants de MarovitsikaTsaratanàna, venus prêter main-forte aux secouristes improvisés, témoignent de la violence du sinistre. Les autorités locales appellent au calme et assurent que toutes les dispositions seront prises pour protéger les zones forestières encore intactes.
Andry Manase