La rentrée scolaire dans les écoles publiques est prévue le lundi 8 septembre, mais la réinscription des élèves reste un défi pour de nombreux parents. À la veille de la rentrée, l’enregistrement des étudiants dans les établissements scolaires demeure limité, en grande partie à cause des difficultés financières des familles.
Dans certaines écoles, à peine la moitié des élèves attendus ont été réinscrits. « Nous n’atteignons qu’environ 45 % du taux de réinscription et d’inscription », déplore un directeur d’un école publique. Beaucoup de parents n’ont pas encore prévu de budget pour l’éducation de leurs enfants et se présentent pour réserver une place, plutôt que pour finaliser l’inscription.
« Les parents ont du mal à inscrire leurs enfants cette année. Pourtant, l’éducation reste la clé du développement », souligne Nofinirina Tinasoa Andrianasolo, président de l’association Mitia-Soa, qui œuvre pour l’amélioration des conditions scolaires.
Pour pallier ces difficultés, plus de mille élèves d’Ambohimanambola, issus d’Écoles primaires publiques (EPP) et du Collège d’enseignement général (CEG), ont reçu des fournitures scolaires en début de semaine. Cette initiative cible particulièrement les élèves qui passent des examens et dont les familles rencontrent des contraintes financières pour se procurer le matériel nécessaire.
Parmi les bénéficiaires, Suzette, mère de deux enfants, témoigne : « J’ai un enfant à l’EPP et un autre au CEG. Cette aide est précieuse car elle nous permet de mieux préparer nos enfants pour les examens ».
Cette action souligne l’importance de soutenir les familles et d’assurer un accès équitable à l’éducation, surtout à l’approche d’une rentrée scolaire qui s’annonce encore difficile pour certains ménages.
Mialisoa Ida