Mendrika Ratsima, artiste malgache, participera au World Culture Festival à Karachi, au Pakistan, du 31 octobre au 7 décembre. Invitée par les organisateurs, elle y présentera une dizaine de toiles.
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Mendrika Ratsima est une jeune artiste de l'art contemporain. |
Pour Mendrika Ratsima, chaque étape est une ouverture vers de nouveaux horizons. Cette fois, c’est le Pakistan qui l’accueillera, à l’occasion du World Culture Festival de Karachi, qui se tiendra du 31 octobre au 7 décembre. Sélectionnée grâce à la visibilité de ses œuvres sur les réseaux sociaux, l’artiste malgache exposera une dizaine de toiles explorant à la fois les transformations intérieures et la dimension spirituelle enfouie en chacun de nous.
« Je suis heureuse de participer à ce grand événement à Karachi, car il ouvre de nouvelles perspectives pour l’art, notamment en matière d’échanges internationaux. Mais surtout, j’ai à cœur de montrer aux jeunes de ma génération que le champ artistique est vaste et plein d’opportunités », confie-t-elle.
Un art au delà des limites
Autodidacte, Mendrika Ratsima a fait de sa liberté d’expérimentation une force. Après ses débuts sur papier, elle a exploré la toile, le bois, l’isorel et même l’art numérique, notamment durant la période du Covid-19. Son style, figuratif et symbolique, interroge les cycles de vie, révèle l’invisible et invite à porter un regard neuf sur le quotidien. « La création ne doit jamais être enfermée dans des limites. C’est ce qui lui permet de progresser et de se renouveler », insiste-t-elle.
Entre acrylique, pastel, photographie et écriture, l’artiste multiplie les médiums pour traduire ses inspirations et offrir au spectateur un espace de réflexion et de liberté. Avec cette participation internationale, Mendrika Ratsima confirme son ancrage dans une scène artistique sans frontières, où l’art malgache dialogue avec le monde.
« C’est une nouvelle aventure qui me permet de montrer mon art sur un autre continent, dans un festival qui réunit des artistes du monde entier. Je suis fière de représenter mon pays, même avec toutes ses imperfections », conclut-elle.
Nicole Rafalimananjara