Initiée en 2024, la deuxième édition du Festival de la Parole se prépare activement. Du 12 au 14 novembre, l’Université d’Antananarivo vibrera au rythme des concours d’éloquence, des conférences et des prestations artistiques, réunissant jeunesse, experts et société civile autour du droit à l’éducation et de la liberté d’expression. Le Festival de la Parole s’affirme comme un espace inédit où les jeunes de 18 à 30 ans s’expriment, débattent et défendent leurs idées sur des enjeux d’intérêt général. Porté par l’association AVO, ce projet bénéficie du soutien de l’Ambassade de France et de la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l’Université d’Antananarivo.
« Notre objectif est simple mais ambitieux : donner aux jeunes la possibilité d’exprimer leurs idées de manière constructive et responsable », expliquent les organisateurs. Cette année, les débats et concours se concentreront sur deux thématiques centrales : le droit à l’éducation et la liberté d’expression. Le festival se déroule en trois grandes étapes. Du 7 septembre au 4 octobre, les candidats envoient une vidéo de plaidoyer en ligne. Un jury d’experts évalue ensuite ces prestations pour sélectionner les finalistes. Enfin, le rendez-vous majeur se tiendra du 12 au 14 novembre à Antananarivo : trois jours de conférences-débats, d’ateliers pratiques et de prestations artistiques, ponctués par la grande finale dans l’amphithéâtre principal de l’Université.
Au programme : concours d’art oratoire et de plaidoyer, tables rondes avec juristes, journalistes ou enseignants, ateliers sur la prise de parole et la communication, mais aussi slam, humour et musique pour ancrer la réflexion dans l’émotion et la créativité. Plus qu’un concours, le Festival de la Parole se veut un laboratoire citoyen. Il promeut la culture du dialogue et l’engagement actif, tout en rassemblant jeunes, institutions, ONG, médias et société civile. « Ici, il ne s’agit pas seulement de parler, mais d’agir », rappellent les organisateurs.
Nicole Rafalimananjara