ANOSIBE - La police met la main sur un gang

Des bandits ont échoué dans leur tentative de braquage au marché d’Anosibe, hier. Ses quatre membres ont été interpellés par la police. La victime, agressée, a été hospitalisée.

Les armes du crime saisies par la police.

Jeudi, à 16 heures, un vol à main armée a été déjoué au marché d’Anosibe. Le groupe de sécurité intérieure du marché (F.Sata), appuyé par des témoins, a surpris deux des auteurs en flagrant délit. La police a ensuite identifié leurs deux complices à Namontana. Les quatre individus forment une association de malfaiteurs.

Leur cible s’est rendue au marché pour percevoir une somme d’argent. Parmi les membres de l’escouade criminelle, se trouve son ancien employé qui aurait fourni des informations sur la transaction prévue, facilitant ainsi la préparation du braquage. Les truands, déjà présents sur les lieux, attendaient le moment propice pour passer à l’acte.

Maîtrisés

Le commerçant a remarqué leur comportement suspect et l’a signalé à un employé posté à l’extérieur de son pavillon. Les bandits ont alors réagi avec violence. L’un d’eux a pointé une arme artisanale sur lui, avant de le frapper à la tête avec la crosse, provoquant une grave blessure.

Malgré la brutalité de l’attaque, la victime a réussi à crier à l’aide depuis l’intérieur de son commerce. L’équipe F.Sata est intervenue sans délai pour neutraliser les scélérats, tandis que leur informateur a réussi à prendre la fuite. Les deux captifs ont été maîtrisés, passés à tabac par une foule en furie, remis à la police et placés en garde à vue au commissariat de Mahamasina.

Au cours de leur interrogatoire, ils ont dénoncé deux autres individus, leurs coauteurs. Il s’agit de jeunes hommes, âgés de 22  et 31 ans, dont un aide-chauffeur et un commerçant domicilié à Namontana. Tous ont été pris en filature et conduits au poste de police, où une enquête a été ouverte pour déterminer leur niveau d’implication. 

« J’étais en train de porter trois sacs de riz que j’allais déposer juste à côté quand j’ai vu deux hommes brandir un pistolet et une faucille. J’ai eu très peur, surtout en voyant les armes. Heureusement, les agents sont arrivés à temps », raconte un docker.

La victime, en état critique, a été évacuée d’urgence vers le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona pour recevoir les soins que nécessitent son état.

Haja Léo

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