Camouflés sous leurs cagoules, quatre bandits armés ont assailli deux habitations. Ils ont battu une femme et subtilisé tous les objets de valeur.
L’insécurité règne à Toamasina ces temps-ci. |
Deux violentes attaques à main armée ont secoué le quartier d’Ambolomadinika, parcelle 21/14, à Toamasina, avant-hier à des heures tardives de la nuit. Quatre individus encagoulés, armés, ont ciblé successivement deux foyers voisins, semant la terreur parmi les habitants. Le bilan fait état d’une femme grièvement blessée et d’autres personnes violentées. Des objets de valeur ont été dans la foulée dérobés, selon les premières informations recueillies.
L’assaut s’est produit à des heures où les rues étaient désertes et tout le quartier plongeait dans le sommeil. La première cible des malfaiteurs fut une famille dont les membres ont été surpris alors qu’ils dormaient profondément.
Les assaillants ont forcé la porte avec des outils de cambriolage avant de pénétrer dans l’habitation. Une fois à l’intérieur, ils ont usé de violences contre les occupants, les menaçant de leurs armes, puis se sont emparés de l’argent liquide, des téléphones portables et de divers objets de valeur.
Brutalité
Sans perdre de temps, la bande s’est ensuite dirigée vers une seconde maison, appartenant à une femme qui a des liens de parenté avec la première famille attaquée. Le mode opératoire a été identique. Intrusion par effraction, violences et pillage.
Cette fois-ci, la brutalité des agresseurs a été encore plus marquée. La maîtresse de maison a été rouée de coups et laissée dans un état critique. Transportée d’urgence dans un centre hospitalier, elle a été d’emblée placée sous soins intensifs. Son état est préoccupant, selon les informations communiquées.
Les forces de défense et de sécurité ont été alertées de cette double attaque armée, perpétrée dans le quartier d’Ambolomadinika, connu pour être l’un des plus dangereux de l’agglomération urbaine à Toamasina. Des recherches ont été lancées afin de remonter, de fil en aiguille, jusqu’aux bandits en fuite. Le fait que les malfaiteurs portaient des cagoules interpelle, par ailleurs, les forces de l’ordre. En effet, la thèse que les assaillants connaissent les personnes prises pour cible délie les langues.
Andry Manase