Une enquête conjointe avec les Fazsoi est lancée après le drame d’Arivonimamo. Trois officiers y ont trouvé la mort, probablement à cause d’une rafale de vent à l’atterrissage.
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| Le général Lala Sahivelo a souligné que toutes les conditions ont été remplies lors du saut de brevet à Arivonimamo. |
Une commission mixte d’enquête sera mise en place après le drame d’Arivonimamo, où trois officiers de l’Armée malgache et de la Gendarmerie ont trouvé la mort lors d’un saut de brevet en parachute, mercredi. L’annonce a été faite par le ministre des Forces armées, le général Lala Sahivelo, en marge de sa rencontre avec le nouveau commandant supérieur des Forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (Fazsoi), le général Jean de Monicault, hier à Ampahibe. La collaboration avec les Fazsoi s’impose, dans la mesure où ce saut, qui a tourné au drame, était encadré par des instructeurs militaires issus de cette unité française.
« Cette enquête est indispensable afin d’identifier les failles et corriger les erreurs pour éviter qu’un tel accident ne se reproduise à l’avenir », a déclaré le ministre.
Selon les premières explications du général Lala Sahivelo, l’accident serait principalement dû à des causes naturelles. Alors que les officiers venaient de quitter l’avion, une brusque rafale de vent s’est abattue sur la zone de largage. L’incident est survenu alors que les parachutistes se trouvaient déjà à basse altitude, à quelques secondes de l’atterrissage.
Conditions météorologiques remplies
Pris de court, les instructeurs au sol ont immédiatement donné des consignes pour tenter d’aider les parachutistes à rectifier leur trajectoire et à sécuriser leur descente. Malgré ces efforts, trois vies ont été fauchées, tandis que les autres parachutistes ont été blessés.
Le ministre a également insisté sur le fait que toutes les conditions techniques et logistiques avaient été respectées. Comme pour tout saut de brevet, l’opération a été organisée selon les normes en vigueur, incluant une vérification minutieuse des équipements, une évaluation des conditions météorologiques, ainsi qu’un suivi rigoureux de l’état physique et psychologique des élèves.
« Rien n’est laissé au hasard pour ce type d’exercice, car la vie des officiers en dépend », a-t-il souligné.
Au-delà de l’émotion suscitée par cette tragédie, l’ouverture de cette enquête conjointe entre le ministère des Forces armées et les Fazsoi devra non seulement éclaircir les circonstances exactes du drame, mais aussi renforcer les dispositifs de sécurité encadrant les formations militaires, afin d’éviter qu’une telle perte ne se reproduise.
Tsilaviny Randriamanga

ce n'est pas la 1ére fois .il y a 60 ans lors d'un saut des parachutistes français du GPCP alors casernè à Betongola furent pris dans une tourmente en arrivant au sol. sur le plateau du Tompoketsy .Aucun mort mais plus d'une dizaine de bléssés hospitalisés avec des fractures ,des traumatismes
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