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Une portion de route dégradée aux 67Ha. |
Les routes du quartier 67Ha se détériorent à vue d’œil. Chaque matin, les usagers doivent affronter des nids-de-poule, des flaques d’eau stagnante et des chaussées défoncées. Riverains et automobilistes s’inquiètent d’autant qu’aucune décision officielle n’a encore été annoncée pour réparer ces voies.
Entre la station 30 et Vatobe, la situation est particulièrement critique. La route est presque impraticable. Des véhicules se retrouvent régulièrement coincés dans les nombreux trous. « On en a assez de slalomer entre les trous. Si la route doit être réhabilitée, il faudrait aussi vérifier la canalisation à l’arrière, côté ouest. Elle ne fonctionne plus alors qu’elle devrait évacuer l’eau vers la dalle », témoigne Tovo, un habitant du quartier.
Le tronçon est devenu étroit, fortement dégradé et jonché de déchets. L’eau s’y écoule librement, transformant certains passages en véritables pièges pour les piétons et les cyclistes.
Casse-tête
Les chaussées pavées ou goudronnées sont criblées de nids-de-poule, certains profonds d’une vingtaine de centimètres. Les pavés, autrefois bien alignés, sont désormais disjoints, laissant place à des trous béants et à des flaques d’eau stagnante. La circulation devient un vrai casse-tête, obligeant les conducteurs à manœuvrer dangereusement pour éviter les obstacles.
Selon un technicien, cette dégradation est due principalement au dysfonctionnement des canalisations d’évacuation des eaux. Les fuites du réseau Jirama et une couche de goudron insuffisante aggravent encore la situation.
L’urbanisation anarchique contribue aussi au problème. Les constructions illégales bloquent l’évacuation des eaux et augmentent le risque d’inondations.
« Il est crucial de respecter les normes de construction pour éviter de telles catastrophes », rappelle le technicien.
Face à cette situation, habitants et usagers demandent des mesures urgentes. Ils redoutent que le quartier ne devienne de plus en plus difficile d’accès, surtout à la saison des pluies, et craignent que leurs trajets quotidiens se transforment en véritable calvaire. Cependant, interrogée sur la réhabilitation de cet axe, la Commune urbaine d’Antananarivo n’a pas encore fourni d’explications complémentaires. Ainsi, la réparation de ces portions reste indéterminée.
Mialisoa Ida