HÔPITAUX - Des patients notent un meilleur service

Une patiente prise en charge lors d’une consultation de masse dans un CHU d’Antananarivo.

Des patients rencontrés dans la cour de quelques Centres hospitaliers universitaires (CHU)  d’Antananarivo constatent des améliorations dans la prise en charge. « Nous avons été bien accueillis aux urgences, dès la première porte. Nous avons obtenu un lit et reçu des soins appropriés », a témoigné, hier, Hery, une femme ayant accompagné son père au CHU Andohatapenaka.

La mère et les grands-parents de Précieux, un enfant opéré au CHU Joseph Ravoahangy Andrianavalona (JRA) pour un problème oculaire, affirment eux aussi être satisfaits des soins. « Notre enfant a été soigné correctement. Il a été bien suivi. Les professionnels de santé passaient le voir régulièrement », rapportent-ils. Les proches d’un jeune homme victime d’un accident de circulation et hospitalisé en réanimation chirurgicale au CHUJRA évoquent également « une bonne prise en charge des professionnels de santé et l’efficacité des traitements ».

Changements

Ces témoignages contrastent avec l’image souvent négative véhiculée par les plaintes récurrentes de patients, dénonçant autrefois des « pots-de-vin exigés par certains soignants » ou encore un « manque d’attention ».

Ils surviennent quelques jours après l’annonce du ministre de la Santé publique concernant l’application de sanctions contre les agents de santé aux comportements jugés inappropriés. Les directeurs des établissements hospitaliers d’Antananarivo ont confirmé que des changements allaient être appliqués.

Cependant, tout n’est pas encore réglé. Le manque d’infrastructures et d’autres problèmes persistent dans les hôpitaux. « La communication et l’information doivent être améliorées. Il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas ici. Nous ne sommes pas censés tout deviner, ce qui entraîne de nombreux allers-retours », déplorent des familles venues d’Arivonimamo. D’autres proches évoquent le manque de matériel et les insuffisances en matière d’hygiène. « Ils échangent parfois le matériel d’un patient à un autre, ce qui présente un risque élevé de transmission de microbes. Notre patient, par exemple, en a été victime », rapporte la famille du jeune homme accidenté en moto.

Miangaly Ralitera

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