Les enfants deviennent les premiers acteurs de la défense de leurs droits. Hier, à l’occasion d’un carnaval organisé à Anosy dans le cadre du mois de l’enfance, ils ont fièrement brandi des banderoles rappelant les droits fondamentaux qui leur sont dus. « Nous avons le droit d’aller à l’école, de jouer, de nous habiller, d’exprimer nos idées, de ne pas être battus, et d’être écoutés quand nous avons quelque chose à dire », témoigne Finaritra, 11 ans. Comme lui, Tojo Randriamahefa, 13 ans, estime jouir pleinement de ses droits : « Je peux étudier, jouer et ne pas travailler », affirme-t-il.
Le mois de l’enfance est un moment fort pour sensibiliser à l’importance des droits des enfants et renforcer les actions en faveur de leur protection. Les différentes initiatives menées ces dernières années ont permis une meilleure connaissance de leurs droits parmi les jeunes. Cependant, malgré les avancées, les défis restent majeurs. Le travail des enfants, les mariages précoces, les maltraitances, les violences et l’exploitation demeurent une triste réalité pour beaucoup.
La présidente de la Plateforme de la société civile pour l’enfance (PFSCE), Maître Maria Raharinarivonirina, a rappelé le récent meurtre de deux enfants dans le quartier des 67 Ha, soulignant la nécessité de renforcer les efforts pour mettre fin aux violences envers les enfants. À l’occasion de cette célébration, la PFSCE a lancé un appel à l’ensemble de la société pour se donner la main afin de mieux protéger les enfants.
Miangaly Ralitera