EMPOISONNEMENT - La jubilaire se trouve dans un état comateux

La jeune femme dont l'anniversaire a été célébré dans un espace, le 14 juin, n’a toujours pas pu être entendue. Son frère et elle sont toujours dans le coma.

La procureure de la République, Narindra Navalona  Rakotoniaina, a fait le point sur le dossier, à la télévision.

Après le placement en détention préventive de trois femmes parmi les huit suspects déférés dans l’affaire d’empoisonnement dans un espace, l’enquête s’annonce encore longue. La jeune femme qui célébrait son anniversaire et son frère sont toujours dans le coma, selon la procureure de la République, Narindra Navalona Rakotoniaina, au cours de son intervention samedi soir, sur quatre chaînes de télévision.

La jeune femme, au cœur d’une vive polémique sur les réseaux sociaux- où certains affirment qu’elle aurait déjà été interviewée, qu’elle aurait quitté le pays, ou qu’elle entretiendrait des liens avec une personnalité du régime- en réalité, n’a pas encore été entendue par les enquêteurs. C’est ce qu’a confirmé la cheffe du parquet, dans le but de dissiper les rumeurs infondées. 

De nombreuses étapes restent à franchir dans cette affaire : réquisitions d'appels téléphoniques en cours, mises en examen à venir, éventuelles nouvelles arrestations, et résultats d’analyses toujours attendus.

Défendre sa femme

La magistrate a indiqué que les analyses effectuées sur les vomissements des victimes ont révélé la présence de substances hautement toxiques dans les repas servis durant la fête. Par ailleurs, certains éléments saisis chez l’un des suspects ont été envoyés à l’étranger pour être analysés et identifiés, un processus qui devrait bientôt livrer des résultats intéressants.

Bien que l’enquête progresse, le jeune footballeur Solomampionona Koloina Razafindranaivo, ou Ra-Kool, a pris la parole sur son compte Facebook pour défendre sa femme, l’une des trois femmes incarcérées à Antanimora, vendredi.

« Nous avons été surpris. Nous rentrions d’un enterrement mercredi (le 18 juin) quand nous avons été arrêtés à Ambohimahitsy. Ma femme a été soupçonnée dans cette affaire. Elle ne connaît pas les autres suspects qui prétendent avoir été envoyés par elle et travailler pour nous. Aucune communication, ni message, ni appel téléphonique, n’a été trouvée entre eux. Tout cela n’est que calomnie », déclare-t-il.

La procureure a précisé que cette déclaration n’impacte en rien la conduite de l’enquête, qui s’appuie uniquement sur des pièces et des preuves concrètes.

Gustave Mparany

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