Ils sont une trentaine de magistrats à avoir participé à une formation de trois jours qui prend fin aujourd’hui à l’hôtel Centell Antanimena. La formation vise à les initier aux normes internationales relatives à la liberté d’expression, l’accès à l’information ainsi que la sécurité des journalistes. Cela avec pour finalité de mieux les armer dans le traitement des dossiers impliquant des défenseurs des droits de l’Homme, en particulier les lanceurs d’alertes et protéger ainsi ces derniers. Ceci, compte tenu des enjeux auxquels font face encore ces défenseurs de droits de l’Homme à Madagascar.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet «Rary Aro Mada», financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (Unpbf), et mis en œuvre conjointement par l’Unesco, le Haut commissariat aux droits de l’homme ainsi que l’Unicef. En initiant les magistrats aux normes internationales, les organisateurs, en l’occurrence l’Unesco, entendent faire du pouvoir judiciaire un véritable rempart contre les atteintes aux libertés fondamentales. L’agence onusienne déploie à l’échelle mondiale un programme de formation du même genre, destiné aux acteurs judiciaires, avec pour objectif de prévenir les violations des droits humains et de consolider l’État de droit.
Tsilaviny Randriamanga