Le vrombissement des groupes électrogènes résonne de plus en plus fréquemment dans les quartiers commerciaux de Tsaralalàna, Besarety et Behoririka. Confrontés à de longues coupures de courant, les commerçants n’ont d’autre choix que de recourir à ces dispositifs pour maintenir leur activité.
« L’obscurité ne fait pas venir les clients. Nous avons investi dans un groupe électrogène parce que les coupures sont de plus en plus fréquentes et prolongées », témoigne Deraina, commerçant en jouets installé dans un immeuble à étages à Tsaralalàna.
Dans les bâtiments commerciaux non équipés de groupes électrogènes, les commerçants tentent tant bien que mal de mettre en valeur leurs produits à l’aide de lampes torches, lorsqu’un client se présente. « Nous n’avons pas les moyens d’acheter ou de louer un groupe électrogène. Nous dépendons entièrement du bon vouloir de la Jirama », déplore Hanta Randrianasolo, commerçante à Behoririka.
Miangaly Ralitera