TRANSPORT - Les motos électriques comme alternative économique

Actuellement, l’ajustement régulier des prix du carburant complique souvent la gestion du budget consacré au transport, expliquent certains conducteurs. En parallèle, la circulation en ville est fréquemment ralentie par les embouteillages, ce qui complique les déplacements quotidiens. Dans ce contexte, les motos électriques apparaissent comme une option intéressante. Elles sont plus faciles à manœuvrer que les voitures, ce qui peut aider à éviter les bouchons.

D’après les explications de l’équipe de VMoto, en marge de leur partenariat avec Sipem, la recharge d’une moto électrique revient à environ 1 800 ariary, un montant bien inférieur au coût du carburant pour une moto à essence ou une voiture. De plus, leur autonomie peut atteindre 180 kilomètres, une distance adaptée à la majorité des trajets en ville ou en périphérie.

Par ailleurs, l’entretien des motos électriques est souvent plus simple, ce qui pourrait permettre aux utilisateurs de réduire leurs dépenses. Dans cette optique, pour faciliter l’acquisition de ces engins, des offres de crédit sont proposées avec la banque Sipem, avec des mensualités à partir de 13 140 ariary, remboursables sur une durée pouvant aller jusqu’à 36 mois. Cette formule vise à rendre ces motos plus accessibles à certains entrepreneurs et particuliers.

Lanja Randriatsimialona, Directrice Générale Adjointe Développement chez Sipem Banque, souligne : « Notre objectif est de proposer des solutions de financement qui répondent aux besoins réels de mobilité des Malgaches. Cette offre de crédit pour les motos électriques permet de soutenir une mobilité plus économique, tout en participant à la réduction de l’empreinte environnementale ».

Sans prétendre être une solution universelle, les motos électriques représentent une alternative à prendre en compte pour ceux qui souhaitent maîtriser leurs coûts de transport, tout en évitant les difficultés liées à la circulation. Elles viennent enrichir les options disponibles dans le secteur de la mobilité à Madagascar.

Irina Tsimijaly

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