La ville de Mahajanga est plus que jamais cosmopolite. Si les opérateurs indiens ont été les premiers en termes de recensement à Mahajanga, aujourd’hui, les Chinois y sont de plus en plus nombreux.
Ils sont environ deux cents personnes à vivre dans la ville des Fleurs. Désormais, ils sont regroupés au sein d’une seule association, si auparavant, ils avaient leur propre groupe.
C’était dans cette optique que la branche de l’association sécuritaire d’entraide sino-malgache à Mahajanga a été créée et inaugurée officiellement par l’ambassadeur Ji Ping, dimanche dernier dans la salle de réunion d’un espace privé à Manapatanana, route d’Amborovy.
La congrégation chinoise résidant à Mahajanga était présente à cette cérémonie officielle à laquelle ont assisté les autorités locales dont le gouverneur de la région Boeny ainsi que des élus et représentants des forces de l’ordre.
« On dénombre deux catégories de Chinois à Mahajanga. D’une part, ceux qui sont dans la légalité, respectent la loi et sont recensés. D’autre part, il y a ceux qui demeurent inconnus et ne se conforment pas aux règles. Ces derniers arrivent de n’importe où et exploitent nos richesses. Toutefois, tout le monde doit être en règle désormais. Le malheureux incident qui a entraîné le décès d’un opérateur chinois récemment constitue le motif de la création de l’association », a expliqué Mokhtar Salim Andriantomanga.
« Cette association vise avant tout l’amélioration de la condition sociale. La sécurité des travailleurs au niveau local constitue également une priorité majeure, car l’absence de sécurité représente une lacune considérable au sein de notre société », a souligné la responsable de l’administration de l’association sino-malgache, Aloui Clotilde.
Vero Andrianarisoa