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Une des chambres de l’étage qui a complètement été détruite par le feu. |
Miraculée. Une femme âgée de 78 ans a été sauvée au plus fort d’un incendie, hier après le déjeuner, à Soavinandriana Ouest HOMI. Dans ce quartier, une maison familiale a été dévorée par un terrible embrasement.
Elle était occupée par des héritiers, leurs conjoints et leurs épouses. Elle ressemble à un hospice, car tous ses habitants sont des personnes âgées, de 65 à 78 ans. Seules cette aînée, veuve et à mobilité réduite, et son beau-frère, étaient présents au début du sinistre.
Tombonirina Randriatsimaito, le beau-frère, fonctionnaire retraité de l’université d’Antananarivo, a été alerté par une voisine qui lui a signalé que des flammes s’échappaient d’une porte à l’étage, du côté sud-est.
Urgence
«Je me suis dépêché de crier à l’aide. En un rien de temps, les gens du quartier se sont précipités avec leurs seaux, cuvettes et bidons remplis d’eau pour arroser le feu. D’autres, comme moi, ont appelé le service de secours. Ces derniers sont arrivés alors que le feu continuait à se propager », raconte-t-il.
Dans cette urgence, « J’ai hurlé : il y a une personne infirme assise sur son lit, aidons-la, sortons-la. Le mari de la voisine qui m’avait alerté l’a immédiatement portée. Dieu merci, elle est saine et sauve. Personne n’a été blessé ni perdu la vie dans ce drame», ajoute-t-il.
Les autres membres de la famille se trouvaient au temple, à la cathédrale d’Analakely, lorsqu’ils ont appris l’incendie. La chambre d’où le feu est parti était fermée.
L’origine du brasier reste indéterminée, bien que des témoignages suggèrent qu’il pourrait s’agir d’un court-circuit. « Il y avait de l’électricité au moment des faits, car nous avons dû éteindre le compteur », précise la femme de Tombonirina Randriatsimaito.
Malgré les difficultés rencontrées à cause du manque d’eau, les sapeurs-pompiers et les voisins ont réussi à maîtriser et éteindre les flammes. Celles-ci ont causé 90 % de dégâts à la maison. Les biens accumulés pendant trente ans ont été réduits en cendres, selon les sinistrés. L’ancien fonctionnaire se dit ouvert à toute aide financière pour reconstruire leur vie.
Gustave Mparany