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L’université de Toliara est prise en considération par Base Toliara dans la formation et la recherche sur l’exploitation minière. |
Une équipe du département de l’Environnement de la société « Base Resources » a rencontré des hauts responsables de l’université de Toliara. Des formations universitaires sont en discussion.
L’extraction d’ilménite de Ranobe rime avec recherches universitaires. Une équipe du département de l’Environnement de la compagnie « Base Resources », conduite par Georgina Jones et Nick Okello, a entamé une visite auprès de l’équipe de l’université de Toliara vendredi dernier. Les deux parties ont discuté des ouvertures de collaboration entre la société minière et l’université de Toliara.
C’est ainsi que l’équipe de la faculté des Sciences, incluant le département de Physique et celui de la Chimie, conduite par Théodore Razakamanana, responsable de l’équipe doctorale à la faculté des Sciences, a avancé les possibilités de partenariat. L’objectif est de mettre en place des programmes de formation d’étudiants dans les domaines spécifiques de l’extraction et de la transformation des produits miniers.
« Il s’agit, à moyen et long terme, d’améliorer les connaissances et les compétences des étudiants de la région Atsimo Andrefana pour que les recruteurs des compagnies minières n’aillent pas chercher ailleurs », lance d’emblée Heriarivelo Risite, premier responsable du département de Physique à la faculté des Sciences de l’université de Toliara.
« Dans le passé, nous avons déjà émis des réflexions sur des projets de recherche sur la valorisation des ressources minières, lesquelles ont été quelque peu estompées par la suspension de la compagnie Base Toliara en 2019. Nous pensons actuellement, avec la réouverture de Base Toliara, à étendre ces projets avec l’équipe pluridisciplinaire de l’université de Toliara », ajoute le responsable. Les discussions de vendredi dernier vont donc plus loin que des formations sur les ressources minières.
Laboratoires
Elles peuvent inclure des curricula de recherche plus détaillés, tels que l’analyse de l’air, de l’eau dans un environnement minier, le génie électrique, les connaissances approfondies sur l’environnement et l’Homme, les ressources humaines et même les langues étrangères comme l’anglais, entre autres. Les formations peuvent être de cycle court ou long, de six mois, deux ans ou jusqu’au Master.
Les invités de la société « Base Resources » ont été emmenés visiter les lieux à Maninday. Les laboratoires de chimie minérale et physique appartenant à la faculté des Sciences ont été particulièrement observés. Il a été souligné que, malgré la vétusté des matériels, ces laboratoires continuent « de fournir des résultats probants en fournissant notamment des fruits de recherche pour des institutions et l’IMRA ». « Base Resources » peut soutenir la réhabilitation et l’équipement ou la construction de nouveaux laboratoires. Comme ce qui a été instauré à Kwale, au Kenya, « Base Resources » souhaite renouveler la collaboration avec les universitaires pour former une plateforme de monitoring et de suivi de toutes les activités du projet qui ont des relations directes avec Base Toliara dans son ensemble. Les possibilités de formation et d’échanges entre des enseignants et d’autres universités ont également été au centre des discussions. L’université de Toliara se dit être en mesure de proposer des formations et de mener des recherches sur des domaines touchant les activités d’une société minière. Elle a quatorze mois pour ficeler ses offres.
Outre Base Toliara, il y a la société Nextsource qui exploite la mine de graphite de Fotadrevo, et Black Earth à Maniry, dans le district d’Ampanihy. Il n’est jamais trop tard pour former les ressources humaines afin de favoriser l’employabilité, surtout locale.
Mirana Ihariliva