Des pratiques qui violent les lois. La pêche illicite, souvent pratiquée sans permis ou en violation des quotas et des périodes de repos biologique, constitue une menace sérieuse pour l’équilibre des écosystèmes marins. Elle prive également les pêcheurs respectant les lois de leurs moyens de subsistance. Elle réduit, par ailleurs, les recettes publiques provenant des taxes et des licences. En parallèle, des pratiques menacent la durabilité des ressources marines et la sécurité alimentaire des communautés côtières. Le ministère a choisi le slogan : “Une pêche conforme à la loi, gage de durabilité pour les générations futures”, qui appuie l’importance de respecter les réglementations et de promouvoir des pratiques responsables.
Le 30 novembre 2024, à Analalava, dans la région Sofia, le ministère de la Pêche et de l’Économie bleue, en collaboration avec des acteurs du secteur halieutique, a lancé une initiative pour lutter contre la Pêche illégale, non déclarée et non réglementée (PNDNR). Cette action fait partie d’un effort plus large visant à améliorer la gestion du secteur. Dans ce cadre, le ministère a publié un rapport sur la transparence des pêches. Le document présente des informations sur les pêches traditionnelles, artisanales et industrielles, les régulations, les régimes d’occupation des zones de pêche et les accords d’accès aux ressources maritimes. Il évalue également la transparence de la gestion des pêches en fonction de six critères du Standard FiTI, ou Initiative pour la transparence des pêches, en 2022, afin de garantir une meilleure accessibilité des données.
Pour atteindre cet objectif, le ministère prévoit de renforcer les contrôles, d’imposer des sanctions plus strictes et de lancer des campagnes de sensibilisation. Les autorités encouragent aussi les pêcheurs à se regrouper en coopératives pour mieux respecter les règles, tout en améliorant leurs revenus.
Irina Tsimijaly