Serge Ramiandrasoa a mis le tennis malgache en orbite durant quatre mandats à la tête de la fédération malagasy de tennis |
Cadre de la Jirama retraité, ancien président de la Fédération Malagasy de Tennis, Serge Ramiandrasoa, dans quelques jours, présentera son livre « Happy Story of my Tennis Life », et répond à nos questions.
Serge Ramiandrasoa, de 1990 à 2004, vous étiez à la tête de la Fédération Malagasy de Tennis (FMT), était-ce un choix ou un concours de circonstances ?
Avec ma passion pour le tennis, le ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, Badroudine, m’a convoqué et m’a proposé de diriger le comité national de coordination du tennis, ce qui a tout déclenché. En 1991, la FMT est née pour être reconnue internationalement. Il y avait eu une élection et j’étais élu à la tête de la fédération.
Et quelle en était la suite ?
Après notre élection, nous avons assisté à la première assemblée générale de la Fédération Internationale de Tennis en 1991, et Madagascar est devenu membre associé. En 1996, la Grande Île est devenue membre à part entière et a bénéficié d’un droit de vote. Le pays a pu participer à tous les tournois existants. Ensuite, j’ai été élu membre du Comité olympique malgache.
En 1991, Madagascar est devenu champion d’Afrique dans la catégorie junior. À partir de là, Dally Randriantefy et sa sœur Natacha ont émergé en se qualifiant directement aux Jeux olympiques, sans wild card.
Durant votre présidence, on peut dire que le tennis malgache a percé sur la scène internationale.
Les deux sœurs Randriantefy, âgées de 14 et 15 ans je crois, ont débuté aux Jeux olympiques et cela par trois fois : 1992, 1996 et 2004. J’ose dire que le tennis malgache, à mon époque, a défendu dignement l’honneur de Madagascar (Coupe Davis, Coupe d’Afrique et J.O…). J’ai fait quatre mandats à la tête de la FMT et j’ai passé le flambeau en 2004. Vingt ans après, en 2024, j’ai sorti un livre de mémoires, un livre recueil que je vais présenter à l’Acsa, le mercredi 27 novembre.
Nous arrivons au principal, pouvez-vous parler de ce livre ? De quoi parle-t-il ?
Pour le moment, j’ai choisi de ne pas entrer dans les détails. Ce sera pour mercredi, mais en un mot, il raconte mon parcours dans le monde du sport. J’ose dire que j’ai eu de la chance durant cette partie de ma vie. Je ne sais pas si c’est une coïncidence ou non, mais je suis un super fan de Rafael Nadal, et maintenant il a choisi d’arrêter à peu près à la sortie de mon livre de mémoire.
Sur une autre chose, comment trouvez-vous le sport malgache actuellement ?
Sans faire un procès d’intention, c’est désolant de voir le niveau des sportifs actuellement. Est-il normal de constater que le nombre d’athlètes en wild card compte plus que des athlètes qualifiés directement ? Ça a débuté à quelle date ? Cela explique que le sport malgache en général est en régression.
Revenons au tennis pour terminer, quels conseils donneriez-vous aux dirigeants du tennis ?
Il faut une locomotive à la tête du train. Qui est la locomotive ? Il faut donner priorité aux seniors, car sans des résultats avec les seniors, il est difficile pour les juniors de s’identifier dans leur jeu. Les seniors sont les modèles que nos juniors doivent suivre. Vous comprenez ce que je veux dire, n’est-ce pas ?
Donné Raherinjatovo
Les petits pays intelligents vont des choix (Jamaïque, Kenya, Georgie, ...) sur des sports d'abord individuels. Notre potentiel jeunesse est énorme et pourtant nos pouvons avoir des résultats en judo, haltéro, lutte, athlétisme, tennis, ... Et il ne faut pas attendre car notre sport prend de plus en plus de retard sur le plan international . Vite vite
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