Le transport taxis-moto tricycle, ou bajaj, commence à se dégrader dangereusement à Mahajanga. Des actes d’agression et de vol se produisent presque quotidiennement ces derniers temps.
Des passagers sont attaqués, agressés et dépouillés de leur argent par des conducteurs en complicité avec des acolytes qui les assistent.
Le gouverneur de la région Boeny, Mokhtar Andriantomanga, a exigé que des mesures sévères soient appliquées.
« Les passagers n’ont pas toujours le temps de vérifier le numéro collé à l’extérieur en montant dans le taxi-moto. La commune de Mahajanga doit donc envisager de placer un autocollant avec le numéro à l’intérieur, en haut du pare-brise. Cela permettra aux passagers de voir clairement le numéro du bajaj. Cette proposition devra être soumise pour adoption au conseil municipal. Il est important de noter ce numéro ; en cas de problème, les victimes pourront vérifier l’identité du conducteur auprès de la commune », a déclaré le gouverneur.
Lors de la réunion des pasteurs de la FJKM, il y a dix jours, un jeune révérend était inconscient et a été évacué à l’hôpital Androva après avoir été dépouillé par le chauffeur et un individu assis près de lui.
Au lieu de déposer le pasteur à l’endroit convenu, le conducteur, avec son complice, l’a violemment agressé. “Mon époux a perdu connaissance, et tous ses biens personnels ainsi que son argent ont disparu. Il a été retrouvé inanimé sur la route. Après avoir reçu les soins nécessaires, il a pu raconter ce qui s’était passé. Je remercie le Seigneur que mon mari soit encore en vie», a déclaré son épouse.
« Les bajajs doivent intégrer le syndicat et régulariser leur situation, telle que l’autorisation ainsi que la licence et la capacité. Ce, pour pouvoir identifier tous ceux qui travaillent dans le secteur. Si cela continue, les activités des TMT pourraient disparaître face aux réclamations et plaintes des clients », a rappelé le président du syndicat des bajajs à Mahajanga.
Vero Andrianarisoa