INDUSTRIES ET COMMERCE - Des partenariats à renforcer avec le Japon et la Turquie

Le ministre de l’Industrialisation et du Commerce recevant l’ambassadeur japonais.

Convergence. Plusieurs secteurs d’activité intéressent les investisseurs japonais. C’est ce qui a été évoqué hier, à Ambohidahy, lors d’une rencontre entre David Ralambofiringa, ministre de l’Industrialisation et du Commerce, et Abe Koji, ambassadeur du Japon. Le diplomate a affirmé lors de cette rencontre qu’il y a des secteurs d’activité qui attirent les investisseurs japonais. Parmi eux, le cacao d’Ambanja, un produit d’excellence qui fait la renommée de la Grande Île. Il pourrait se faire une place sur le marché japonais, à l’instar des huiles essentielles. 

David Ralambofiringa a justement mis l’accent sur ce potentiel de l’industrie agroalimentaire. Selon le membre du gouvernement, il pourrait contribuer aux efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il est donc crucial d’attirer des investisseurs dans ce domaine. Depuis l’année précédente, Abe Koji a évoqué l’intérêt de son pays pour la filière cacao. Il l’a réitéré, mais le diplomate japonais a aussi affirmé vouloir travailler de pair avec la Grande Île pour convaincre les investisseurs qui travaillent déjà en Afrique de venir à Madagascar.

S’est ensuite tenue une entrevue avec Ishak Ebrar Çubukçu, ambassadeur de Turquie dans la Grande Île. Les deux parties ont partagé leurs points de vue sur les conditions de confiance mutuelle pour assurer le succès de la coopération avec les opérateurs turcs. 

Fondamentale

Pour le ministre de l’Industrialisation, une ouverture à la coopération avec des pays comme la Turquie est «fondamentale» pour mettre un coup d’accélérateur au développement du pays. L’ambassadeur turc, quant à lui, a insisté sur la nécessité pour les opérateurs turcs d’être rassurés quant au climat des affaires.

«Nous devons saisir toutes les opportunités dont le pays devrait bénéficier. Contrairement aux Européens et aux Occidentaux, les opérateurs turcs ont peur de prendre des risques. La signature de l’accord commercial de base les réconforte», a confié Ishak Ebrar Çubukçu. Selon le communiqué du ministère, le diplomate turc propose des pistes intéressantes en vue de développer les partenariats entre les deux pays. Sa proposition est de «créer une commission économique mixte chargée de définir les secteurs d’intervention et la forme de l’accord de partenariat», indique le ministre. Selon lui, l’accord de libre-échange est également important. Le commerce et la mise en place des infrastructures sont parmi les spécialités des Turcs.

Itamara Randriamamonjy

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