Félix Ranaivoarison est décédé ce jeudi à l’âge de 64 ans. |
Jean Félix Ranaivoarison, leader de la troupe de Hira Gasy Ramilison Besigara Zanany, est décédé ce jeudi après avoir lutté contre un AVC.
Le monde du Hira Gasy est en deuil après la disparition de Jean Félix Ranaivoarison, leader, fondateur et auteur-compositeur de la troupe Ramilison Besigara Zanany. Fils aîné de Ramilison Besigara, il s’est éteint ce jeudi à l’âge de 64 ans, victime des complications d’un AVC dont il souffrait depuis plusieurs années. Jean Félix Ranaivoarison avait repris les rênes de la troupe après le décès de son père, reformant l’ensemble sous le nom de Tarika Ramilison Besigara Zanany.
Malgré sa maladie, il continuait à monter sur scène, fidèle à son art.
« Il est monté sur scène pour la dernière fois il y a un an. Depuis la mort de son frère, son état de santé s’est détérioré. Malgré sa maladie, il a continué à écrire des chansons, espérant pouvoir revenir sur scène un jour. Mais le destin est hors de notre contrôle», confie son fils, Rojo Fenotiana Ranaivoarison, lors d’un appel téléphonique.
Félix Ranaivoarison n’était pas seulement un pilier du Hira Gasy, mais aussi un homme engagé dans la vie associative. Il a été un membre actif de la fédération des troupes Fimpimamad et un des refondateurs de la Ligue de l’Enseignement de Madagasikara Tsimialonjafy en 2007.
Un homme sociable
Au-delà de l’artiste, c’était un homme sociable, connu pour sa gentillesse. « C’était un père aimant, toujours prêt à gâter ses enfants», se souvient son fils avec émotion. La troupe Ramilison Besigara se retrouve à nouveau orpheline, après la perte de leur grand leader, le regretté Ramilison Besigara. Mais ce n’est pas seulement la troupe qui pleure sa disparition ; Félix Ranaivoarison laisse également derrière lui sa femme, Victorine Rasoanindrina, désormais veuve, et ses cinq enfants, désormais orphelins.
Les veillées funèbres ont déjà débuté ce jeudi à son domicile d’Isotry. Un dernier hommage public lui sera rendu ce samedi 31 août à 9h, à l’église Ecar Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus d’Isotry, Antohomadinika Atsimo, avant son enterrement à Mandrosoa Antongona.
Nicole Rafalimananjara