ÉLECTIONS COMMUNALES - Le gouvernement confirme la date du 11 décembre

Avec la validation du gouvernement, il n’y aura donc pas un autre report des élections municipales.

C’est fait, le gouvernement publie les décrets nécessaires pour la tenue des élections municipales mardi dernier lors du conseil du gouvernement. L’Exécutif s’aligne sur la date du 11 décembre proposée par la Ceni.

C’est acté. Hier, le verdict est tombé : le gouvernement valide la date du 11 décembre proposée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour la tenue des élections municipales. Cette validation s’est faite à travers la prise en conseil du gouvernement des quatre décrets nécessaires pour la tenue de cette élection territoriale mardi dernier. Le décret fixant le montant de la contribution des listes de candidats à l’impression des imprimés sensibles, celui portant convocation des électeurs pour les élections du 11 décembre, le décret fixant les modalités d’organisation des élections, ainsi que celui fixant les modèles de certaines pièces à fournir pour les listes de candidats.

Malgré l’appel au pied de certains acteurs de la sphère politique, la publication de ces décrets reste dans les temps par rapport au calendrier sommaire proposé par la Ceni. À noter que selon les textes, le gouvernement avait jusqu’au 11 septembre pour publier ces décrets. Avec cette publication avant la date butoir, les états-majors politiques, les listes de candidats, ainsi que leurs partisans auront un peu plus de temps pour se préparer à la course aux sièges des communes.

Ces derniers sont maintenant fixés sur la date des élections. Le processus électoral est ainsi déclenché avec la publication de ces décrets. Du côté de la Ceni, on se tourne désormais vers la suite, qui est l’ouverture de la réception des candidatures. Le calendrier sommaire annonce l’ouverture du dépôt des candidatures auprès des Organes de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec) lundi prochain pour une durée de quinze jours.

Débats

Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Ceni, avoue néanmoins que ce jour d’ouverture du dépôt des candidatures pourrait être décalé de quelques jours. La raison en est la formation des membres des Ovec, qui ne débutera que la semaine prochaine. Il explique que cette formation sera tout de même rapide, vu que cela se fera à distance. «On a eu une réunion cet après-midi en vue des préparatifs pour la suite du processus électoral. Des consignes ont été émises pour les différents directeurs concernant cette formation des membres des Ovec», déclare le représentant des journalistes dans le bureau permanent de la Ceni hier soir au téléphone.

La publication de ces décrets met fin aux débats et aux spéculations concernant un éventuel report des élections. Depuis plusieurs semaines, des acteurs politiques, notamment ceux de l’opposition, critiquaient le retard dans la publication des textes réglementaires. Certains ont même insinué que le régime cherchait à reporter le scrutin en raison de l’absence de candidat pour la commune urbaine d’Antananarivo, une circonscription stratégique sur le plan géopolitique national.

La course est maintenant lancée pour les prétendants maires et conseillers communaux et municipaux. La précampagne peut désormais prendre place, mettant fin aux incertitudes d’il y a quelques heures. Des prétendants candidats pour les grandes villes commencent déjà à pointer le bout de leur nez, surtout pour la capitale. Pour les proches du régime, la probable candidature du PDS Richard Ramanambitana reste jusqu’à maintenant hypothétique. Il est absent de son bureau depuis plusieurs semaines. Du côté de l’opposition, le suspense reste entier sur une éventuelle candidature de l’ancien président Marc Ravalomanana.

Ravo Andriantsalama

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