COMMERCE – ATSIMO-ANDREFANA - L’indication géographique des produits exposée

Approche territoriale. Le projet d’Indication géographique (IG) des produits des terroirs a été expliqué de long en large aux opérateurs économiques de la région Atsimo-Andrefana lors d’une présentation à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Toliara. C’est un projet du ministère de l’Industrialisation et du Commerce en collaboration avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). L’indication géographique identifie un produit qui possède une origine géographique spécifique et en tire des qualités particulières. Elle a pour objectif de valoriser les spécificités des territoires et de protéger et de garantir la réputation des produits issus de savoir-faire d’un territoire. 

« Les produits jugés spécifiques par l’ensemble des opérateurs et acteurs d’un territoire donné sont alors enregistrés suivant ce concept d’indication géographique et auprès de l’Office malgache de la propriété industrielle (Omapi). Ce processus permet à ces produits d’acquérir une plus grande valeur sur les marchés locaux et, surtout, internationaux », a détaillé Nary Radanison, inspecteur industriel.  

Le pois de cap de Morombe, les légumineuses, l’arachide, le manioc, le tamarin et les produits de la pêche, entre autres, ont été avancés comme produits phares durant les échanges. Ce sont les principaux produits reconnus comme issus de la région Atsimo-Andrefana et dans lesquels les acteurs et opérateurs excellent ou détiennent un savoir-faire spécifique tout au long de la chaîne de valeur. L’indication géographique implique la possession de la qualité exceptionnelle du produit par rapport au climat, aux conditions pédologiques et topographiques du territoire dans lequel il évolue. 

Des coopératives ont proposé par ailleurs l’huile de ricin, le tissu spécifique dans la localité Mahafaly, le black eyes, le jatropha, et la farine de manioc. Quelques situations contraignantes ont été discutées telles que le climat du Sud, l’insuffisance des forages pour les agricultures, et les droits d’exportation qui connaissent une hausse conduisant au départ des opérateurs chinois en arachide et légumineuses. La prochaine étape consiste à déterminer les produits à enregistrer, à trouver un nom spécifique pour ces produits et à porter de profondes réflexions sur le modèle économique du « produit IG ».

MiotiSoa Mare 

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne