ANTSIRANANA - Une jeune fille malgache partage ses expériences à l’étranger

Stecie Raza partageant ses réussites avec les étudiants de l’ist-d.

De retour à Antsiranana après cinq années d’études en France et en Espagne, Stecie Raza partage ses réussites académiques et professionnelles. 

Après cinq ans d’études en France et en Espagne, Stecie Raza est de passage dans la capitale du Nord pour passer ses vacances chez ses parents. L’occasion lui a permis de rencontrer les étudiants universitaires.

C’est une fille malgache d’exception car elle a profité de ce passage dans sa ville natale pour faire des échanges avec les étudiants de l’Institut Supérieur d’Antsiranana (IST-D) et pour partager ses expériences à l’étranger dans le cadre de ses études.

À vingt-trois ans, Stecie détient déjà trois diplômes, dont un Master en stratégie marketing, commerce relationnel et communication. Fille d’un opérateur renommé dans la région, elle gère également sa propre entreprise individuelle spécialisée dans la communication et la publicité.

Secret

Élève du lycée français d’Antsiranana depuis son enfance, la vacancière a du mal à s’exprimer en malgache, mais elle maîtrise parfaitement l’espagnol, l’anglais et le français. Elle a toujours accordé une place importante à l’international dans sa vie et elle compte bien continuer ainsi.

« Je suis partie en France en 2019, et après je suis revenue à Madagascar après la Covid-19. J’ai fait mes études à distance. J’ai fait une école de commerce pendant trois ans en Espagne. Actuellement, j’ai obtenu un diplôme bachelor en communication, équivalent de bac+3 », a-t-elle résumé son cursus scolaire.

Pour encourager les étudiants à persévérer dans leurs études, Stecie a partagé le secret de sa réussite : elle a poursuivi sa formation dans un établissement nommé Alternance. Ce système de formation combine des phases pratiques et théoriques en alternance, permettant de concilier travail en entreprise et études. En pratique, Stecie alterne entre des périodes d’enseignement théorique et des périodes de mise en pratique dans une entreprise où elle est salariée. « Je voyage beaucoup maintenant, mais l’entreprise me rémunère pour cela », a-t-elle précisé.

Sa mère, Ghislaine Djaotoly, a même confirmé que ses parents ne paient plus ses frais de scolarité et son loyer. Elle est autonome et elle a pu vivre grâce à son école.

Au cours des échanges avec les étudiants, elle n’a cessé de les convaincre de suivre le bon chemin de l’école, que ce soit à Madagascar ou ailleurs, et de les encourager à ne pas avoir peur de partir à l’étranger.

Raheriniaina

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