Une simple formalité. La Loi de finances rectificative pour l’année 2024 (LFR 2024) a été déclarée conforme à la Constitution et peut faire l’objet de promulgation, selon une décision de la Haute Cour Constitutionnelle en date du 3 juillet.
Sur le cadrage macroéconomique, « la LFR 2024 maintient l’objectif de croissance de 4,5 %. Un taux d’inflation en glissement annuel aux alentours des 7 %. Un déficit budgétaire ne dépassant pas les 3 % du Produit intérieur brut. Elle prévoit une réduction des budgets de tous les ministères et institutions, entraînant une diminution de leurs budgets de fonctionnement, à l’exception de ceux de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la HCC et de la Ceni. Selon les arguments avancés à propos de ces coupes sombres, le Gouvernement a fait le choix de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs en privilégiant une réduction des dépenses publiques, plutôt qu’une augmentation des recettes, afin d’atteindre un équilibre budgétaire ». En théorie, cette hypothèse semble tenir la route. Il reste à prouver dans les réalités du quotidien.
Eric Ranjalahy