ANTSIRABE - Double découverte macabre

Le commissariat d’Ambohimena, responsable de la circonscription où a eu lieu la double découverte macabre.

La Police nationale a été appelée à constater deux corps sans vie découverts l’un après l’autre, dimanche, au Sud d’Antsirabe où s’est déroulé un bal de « Famadihana ».

Sidération, tristesse et inquiétude. Les habitants de deux quartiers voisins, Ambohidava et Verezambola, au Sud d’Antsirabe, sont encore sous le choc, au lendemain d’une double découverte macabre.

Dimanche, un homme âgé de 30 ans, demeurant à Ambondrona, dans le fokontany d’Ambohitsarabe, et une femme, environ 48 ans, ont été trouvés morts tour à tour et l’un gisant pas très loin de l’autre.

Certains riverains ont mentionné qu’ils auraient remarqué ces victimes dans un bal de « Famadihana ou retournement des morts », au cours de la nuit de samedi à dimanche. L’enquête de la police est en train de tout vérifier et n’exclut aucune hypothèse, même si les causes des décès ont été différentes. Les défunts n’avaient aucun lien familial non plus, comme le rapporte une source bien avisée.

Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) du Vakinankaratra a dépêché des hommes, accompagnés d’un médecin du Centre de santé de base, niveau II, d’Atsinanantsena, dès la première alerte, peu avant midi. 

Étranglement

Des policiers du commissariat de la Sécurité publique d’Ambohimena, responsables de la circonscription, sont également arrivés sur les lieux.

Le médecin a signalé à la police qu’un coma hypoglycémique aurait mené le trentenaire à la mort. De plus, il était fortement intoxiqué à l’alcool au moment de son décès. Les autorités ont senti l’odeur lorsqu’elles l’ont remonté à la surface après un séjour dans l’eau glaciale d’un canal.

Toujours sur place, les mêmes policiers et le médecin ont été dirigés vers l’autre dépouille. Il s’agit de la femme dont la gorge présentait des traces d’étranglement. Une partie de son dos a été blessée. Les lividités siègent en quelques endroits de son corps.

L’analyse des circonstances pousse les enquêteurs à avoir la certitude qu’elle était victime d’un meurtre et qu’il s’est passé une lutte sur la scène du crime. Elle portait des sandales dont l’une était traînée à environ 30 mètres d’elle. Elle a été transportée à la morgue du Centre hospitalier de référence régionale de la ville où sa famille est venue la voir.

Gustave Mparany

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