AMBANIDIA - Les gendarmes arrêtent un meurtrier présumé

 Le commandant de brigade d’Antsirabe, Olivier Raniriarison, montre l’endroit où la victime a été enterrée.

Après une longue cavale, l’auteur principal de l’assassinat de Noéline Harisoa Jouzier, secrétaire particulière dans la commune d’Antsirabe, a été arrêté dans la capitale.

Fin de cavale. Recherché par les gendarmes d’Antsirabe pour le meurtre de Noéline Harisoa Jouzier, secrétaire particulière dans la commune urbaine locale, Narindra Andriamasiharivelo a été appréhendé vendredi, dans la capitale, à Ambanidia.

Cet agent de sécurité était en fuite pendant dix mois et demi. Sa femme et lui, employés d’une zone franche, ont commis ensemble le crime, en septembre 2023. Après leur forfait, ils ont quitté Antsirabe pour se réfugier à Antananarivo. La femme a été interpellée à Talatamaty, au mois de janvier.

Ramenée à la brigade saisie du dossier, elle a rejoint en prison leurs deux complices présumées. Celles-ci étaient au courant de la monstruosité que son mari et elle ont perpétrée. Pourtant, elles ne les ont pas dénoncés.

Disparition

L’homme, 38 ans, quant à lui, s’est fait remarquer par un informateur du commandant de brigade (CB) d’Antsirabe, Olivier Raniriarison, alors qu’il déambulait à Ambanidia. Le CB a immédiatement demandé à ses collègues de la gendarmerie d’Antananarivo-ville de l’arrêter.

Ainsi, la cible a été prise dans les mailles du filet des gendarmes, puis renvoyée à Antsirabe. Son transfert au parquet est prévu ce jour.

La secrétaire Noéline Harisoa Jouzier voulait acheter un terrain. Ayant appris son projet, le couple lui a menti en lui disant qu’ils en avaient un. 

Le 12 septembre, en sortant du bureau, la femme est allée le voir. Depuis, elle n’a plus donné signe de vie. Sa famille a publié sa disparition suspecte à travers les réseaux sociaux.

De son côté, la gendarmerie a diligenté une recherche. Le 19 novembre, les renseignements qui lui sont parvenus, lui ont permis de localiser l’endroit à Mahazina, dans la ville d’Antsirabe, où la secrétaire a été assassinée et enterrée en secret. Le corps sans vie de la victime y était réellement. Il a été déterré.

L’autopsie atteste que la femme de 55 ans a été asphyxiée. Le résultat des interrogatoires a ensuite révélé qu’elle a été étouffée au moyen d’un sachet plastique qui enveloppait sa tête. Le mobile du crime serait lié à l’argent. Le couple aurait cru que leur cible en avait sur elle.

Gustave Mparany

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