SYMPOSIUM - La prise en charge de la santé mentale en question

Les participants au symposium national en santé mentale, jeudi et vendredi derniers. 

Le premier symposium national en santé mentale a permis de soulever les difficultés autour de cette question et de trouver des pistes pour améliorer la prise en charge des malades.

La santé mentale reste une question cruciale, souvent passée sous silence. Elle a été mise en lumière lors du premier symposium national qui s’est tenu dans la capitale jeudi et vendredi derniers. Cet événement a permis de mettre en avant toutes les difficultés liées à cette problématique, tout en recherchant des solutions pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes de maladies mentales.

Selon l’organisateur, résoudre ce problème de santé mentale aurait un impact profond sur la santé des individus et leur capacité à contribuer au développement du pays. De son côté, le Dr Laurent Musango, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé à Madagascar, a souligné l’importance de créer des services neurologiques et d’augmenter le nombre de centres psychiatriques dans les différentes régions du pays. Ces actions devraient devenir une priorité nationale dans les années à venir.

Plus de cent soixante acteurs ont été réunis lors de ce symposium sur la santé mentale. Parmi les participants figuraient des décideurs politiques, des chercheurs, des prestataires de services de santé mentale et des bailleurs de fonds. 

Approche holistique

Le représentant de l’OMS, le Dr Laurent Musango, a mis l’accent sur l’importance de l’engagement de tous les partenaires en faveur d’une coordination multisectorielle, soulignant son rôle clé pour répondre aux besoins des personnes handicapées. «Grâce à la complémentarité de nos actions, nous pourrons ensemble faire face à la situation sanitaire qui prévaut à Madagascar et relever les défis de santé publique en milieu rural pour une meilleure santé pour tous, sans laisser personne de côté», a-t-il déclaré.

Pour améliorer la prise en charge de la santé mentale, il est nécessaire d’adopter une approche plus holistique, mettant l’accent sur le soutien psychosocial, l’amélioration des capacités d’adaptation au stress, et la promotion du soutien par les pairs. Encourager la résilience et la croissance personnelle, au-delà du modèle médical traditionnel, est également capital. L’Organisation Mondiale de la Santé est déjà en première ligne, fournissant des services essentiels pour répondre aux besoins de la population.

Madagascar, comme de nombreux pays, est confronté à des services de santé mentale limités.

Mialisoa Ida

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