L'appareil utilisé par les malfaiteurs pour faire détraquer les machines |
Un trucage de machines à sous a été porté au grand jour à Ivato. Trois jeunes hommes ont été arrêtés avec un instrument qu’ils utilisent pour faire détraquer ces machines. Les malfaiteurs utilisent une sorte d’appareil improvisé comportant une spirale qui génère une onde magnétique susceptible de dérégler l’électronique. Celui-ci a été fabriqué par les trois individus eux-mêmes en se basant sur des informations rassemblées sur Internet. De visu, leur appareil ressemble à un objet insignifiant qui semble ne servir à rien pour les non-connaisseurs, néanmoins, il est d’une efficacité redoutable qui a déjà fait ses preuves.
Selon une source de la police nationale, le trio n’en était pas à son premier coup. Habitués des lieux et remportant de l’argent à chaque fois par des moyens qui laissent rêveur, ils multipliaient leurs actions au point de vider la caisse des propriétaires des machines piratées.
Après avoir constaté les pertes conséquentes enregistrées, ils ont finalement saisi le service central des courses et jeux au sein de la police nationale. Lundi, les limiers se sont rendus sur les lieux pour mener une investigation et scruter les faits et gestes des individus se trouvant derrière ces vols à peine masqués. C’est alors que deux des malfaiteurs se sont fait cueillir sur les lieux. Interrogés, ils ont emmené la police jusqu’à leur complice qui s’est fait à son tour arrêter à son domicile. Après la découverte de l’appareil improvisé qu’ils utilisent pour parvenir à leurs fins, les trois hommes n’ont pas réussi à se disculper.
Les enquêtes effectuées par la police du service central des courses et des jeux ont permis d’établir que la bande empoche à chaque fois une somme évaluée entre trente mille et soixante mille ariary. Pensant que le subterfuge pouvait encore durer, ils étaient revenus sur les lieux pour répéter leurs actes, mais cette fois-ci, c’était la police qui les y avait attendus. Après les enquêtes préliminaires, la bande a été traduite devant le parquet près du Tribunal de première instance à Antananarivo.
Andry Manase