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| Des candidats députés Irmar à leur sortie des bureaux de la Ceni à Alarobia hier. |
Avant-hier et hier, des membres de l’opposition ainsi que du parti au pouvoir se sont rendus à la Ceni Alarobia. L’opposition a entrepris des confrontations des procès-verbaux.
En l’espace de deux jours, les deux principales coalitions politiques en lice pour les élections législatives se sont précipitées à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Chefs de parti, candidats ainsi que partisans débarquent tous à la Ceni pour diverses raisons. Mardi dernier, la plateforme Firaisankina a massivement investi les lieux à Alarobia pour procéder à des confrontations entre les procès-verbaux en sa possession et ceux de la Ceni. Soava Andriamarotafika, rapporteur général de l’organe, a expliqué hier que la Ceni avait accédé à la demande de la plateforme, et que plusieurs districts avaient déjà été confrontés. «Les confrontations pour le Tana III se sont déroulées depuis samedi, et celles du Tana I ont eu lieu mardi dernier,» a déclaré le rapporteur général hier.
Hier, c’est la coalition pour la majorité présidentielle (Irmar) qui a été repérée du côté d’Alarobia. Plusieurs candidats, parmi lesquels Augustin Andriamananoro, Naivo Raholdina, ou encore Andry Ratsivahiny, y étaient présents. Contrairement à Firaisankina, l’Irmar n’a pas demandé de confrontation, mais est venue à la Ceni pour observer les progrès dans le traitement des résultats des élections. Ces candidats sont également venus à Alarobia pour dénoncer des irrégularités perpétrées par les candidats de l’opposition. Naivo Raholdina, candidat au cinquième arrondissement, affirme qu’ils n’ont rien à se reprocher en matière d’irrégularités, et que ce sont leurs adversaires qui les ont commises. «Au contraire, ce sont les adversaires qui utilisent des manœuvres irrégulières pour fausser le choix du peuple», a déclaré le vice-président de l’Assemblée nationale hier à Alarobia.
Lenteur
En début de semaine, avant de se rendre à la Ceni, les acteurs du processus électoral se sont tournés vers la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) pour déposer des plaintes. Florent Rakotoarisoa, président de la juridiction, a déclaré que de nombreuses requêtes ont été reçues par la HCC. Il a également expliqué que la Haute Cour était déjà en train de traiter ces plaintes et que les requêtes concernant le processus électoral seraient recevables jusqu’à la date de proclamation des résultats provisoires, prévue pour le 11 juin prochain. À l’origine, la publication des résultats provisoires par la Ceni était prévue pour le 8 juin, mais elle a été reportée en raison de la lenteur du traitement des résultats et du retard de l’arrivée du matériel de vote des Sections de recensement du matériel de vote (SRMV). Cependant, des informations en provenance d’Alarobia indiquent que tous les résultats sont désormais parvenus à l’organe central de la Ceni.
Ravo Andriantsalama
Le parti au pouvoir avec ses trois looser " guignols volomboasary " sur cette photo rechigne donc à jouer la transparence car il n'y a que la confrontation des procès verbaux comme véritable recours dans les contentieux électoraux . Même certains états en Amérique ont procédé de la même manière lors de la dernière élection présidentielle entre Trump et Biden . Tout concorde à dire à cet instant même que Rainilainga et sa clique ont influencé , triché et magouillé les élections . Les fraudes " be vata " sont de leur ressort avec le concours des pressions " manarapenitra " sur les fonctionnaires !
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