Les étoiles représentent les séismes. |
Des tremblements de terre ont secoué Madagascar ces derniers jours. Le plus élevé avait une magnitude de 4,7 sur l’échelle de Richter.
«J’étais à moitié endormi quand de fortes secousses m’ont réveillé. Je croyais que la maison allait s’effondrer, alors je me suis vite levé du lit!”, s’exclamait Vincent, un habitant d’Antananarivo, après le séisme qui a frappé Madagascar dans la nuit du 31 mai. “Les vibrations ont été effrayantes. Heureusement, ça n’a duré que quelques secondes”, lance Julienne, une mère de famille souffrant d’une maladie chronique. Elle raconte avoir eu du mal à se rendormir après ces secousses. “J’avais peur qu’elles se reproduisent”, enchaîne-t-elle.
Selon la carte des séismes établie par l’Institut de géophysique et observatoire d’Antananarivo (Ioga) auprès de l’université d’Antananarivo, un séisme a eu lieu en mer, près de Vatomandry, vendredi à 23h02. Plus de peur que de mal. Aucun dégât n’a été signalé ni dans les villages à proximité de l’épicentre de ce séisme ni dans les villes qui l’ont ressenti. De 3,4 à 5,4, un tremblement de terre est “souvent ressenti mais cause rarement des dommages”. Cette carte des séismes de l’Ioga révèle qu’il ne s’agit pas du seul tremblement de terre qui a touché Madagascar ces derniers jours.
Depuis le 30 mai, la terre a bougé au moins six fois. Le 1er juin, un tremblement de terre d’une magnitude de 1,6 sur l’échelle de Richter avait son épicentre dans la région de Vakinankaratra. Le 31 mai, l’épicentre d’un séisme de 4,7 sur l’échelle de Richter a été localisé au Nord-ouest de Madagascar, dans le canal de Mozambique. Un autre tremblement de terre a été enregistré le 31 mai. Son épicentre a été localisé à Analavory, dans la région d’Itasy, avec une intensité de 3,2 sur l’échelle de Richter. Et un quatrième séisme s’est produit dans la mer, non loin de Fenoarivo Atsinanana, avec une magnitude de 3,4 sur l’échelle de Richter, le même jour. Le 30 mai, l’épicentre d’un séisme d’une magnitude de 2,3 sur l’échelle de Richter a été localisé à Miadana, dans la région d’Analamanga. Ces successions de séismes n’étonnent pas les techniciens en sismologie. La machine de l’Ioga enregistre souvent des vibrations. Mais la plupart ne sont pas ressenties.
Miangaly Ralitera