BRICKAVILLE - Un homme s’enfuit après avoir violé son bébé

Le district de Brickaville auquel appartient Marofody- Ambinaninony.

Un viol incestueux a été constaté dans le district de Brickaville. Un homme a pris la fuite après avoir abusé de sa propre fille âgée d’un an et demi. Ce bébé est à l’hôpital.

Une version 2 de «Da-Willy», beaucoup plus grave, a été signalée samedi, à Marofody, de la commune d’Ambinaninony, du district de Brickaville. Il s’agit de l’histoire d’un bébé, de sexe féminin, d’un an et demi à peine, violé par son propre père, en l’absence de sa mère.

La grand-mère du tout-petit s’est présentée au poste avancé de la gendarmerie le lendemain pour déposer plainte contre le père incestueux.

D’après les faits déclarés, ce samedi-là, vers 15 heures, la mère du bébé est allée pilonner du riz et l’a confié à son père. À son retour, elle a remarqué qu’il n’arrêtait pas de pleurer. Elle a découvert du sang qui coulait de sa partie intime.

Le visage inquiet, elle a demandé à son mari ce qui s’est exactement passé. L’homme a avoué son acte bestial et a commencé à la menacer. « Je te tuerai si tu appelles les gendarmes ! », prévient-il. Il l’aurait également rouée de coups avant de l’enfermer à la maison.

Intervention

Puis, en fin d’après-midi, il devait chercher leur riz dans une forêt. Sa femme en a profité pour se dépêcher d’alerter le fokonolona. 

Les gens du village se sont très rapidement attroupés et ont essayé de retrouver l’auteur de cet abominable crime. L’homme a pris la fuite et demeure jusqu’à hier introuvable. Les autorités locales, le maire d’Ambinaninony en particulier, Marie Nicole Rogation, ont aidé la famille de la victime. Ce poupon a été d’abord admis au Centre de santé de base de niveau II de la commune. 

Il a dû être évacué vers Toamasina compte tenu de son état qui nécessiterait une intervention spécialisée. 

Ayant reçu la plainte formulée par sa grand-mère, la gendarmerie a tout de suite ouvert une enquête. Depuis, elle est à la recherche du coupable présumé. Une collecte de renseignements territoriaux a été renforcée dans les autres circonscriptions où la cible pourrait se réfugier.

Sa famille aurait déjà proposé à sa belle-famille de régler l’affaire à l’amiable. Ce que les proches de sa femme ont catégoriquement refusé. La loi interdit d’ailleurs d’arranger un crime pareil.

Gustave Mparany

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