Rachelle Clément Nomenjanahary Razafiarivelo administre le VPO à un enfant à Andranomahery Ankorondrano, hier. |
Depuis son lancement hier, le taux de consentement à la vaccination contre la poliomyélite a considérablement augmenté, selon les professionnels de santé. Rachelle Clément Nomenjanahary Razafiarivelo, vaccinatrice du secteur 1 d’Ankorondrano Andranomahery, déclare : « Nous constatons avec satisfaction que de nombreux parents ont accepté la vaccination pour leurs enfants ». Elle souligne que leurs équipes continuent de solliciter l’avis des parents avant d’administrer les deux gouttes nécessaires dans la bouche des enfants. De même, Andréa Miamintsoa, vaccinateur du secteur 1 du quartier Ouest Mananjara, confirme que tous les parents se montrent favorables à la vaccination de leurs enfants
Cependant, tous les parents ne partagent pas cet avis. Certains ont choisi de refuser la vaccination en raison de diverses incertitudes et des rumeurs persistantes. Malgré ces réticences, « nous nous efforçons toujours d’expliquer aux parents les avantages de la VPO et de les rassurer sur le fait que cette vaccination ne présente aucun risque pour leurs enfants ; bien au contraire, elle renforce leur système immunitaire », témoigne Rachelle Clément Nomenjanahary Razafiarivelo, vaccinatrice
Les équipes de vaccination, composées d’un superviseur, d’un vaccinateur, d’un mobilisateur et d’un enregistreur, se lancent dans cette campagne de VPO jusqu’au 17 mai 2024. Le vaccin est destiné aux enfants de 0 à moins de quinze ans. Pour le secteur 1 d’Ankorondrano Andranomahery, mille soixante-huit enfants vont être vaccinés d’ici la fin de la campagne. Cependant, ces équipes ne se limitent pas à l’administration des doses de vaccin aux enfants. Elles saisissent également cette opportunité pour sensibiliser les populations à la nécessité de construire des installations sanitaires, afin d’empêcher la propagation des selles et contribuer ainsi à l’éradication de la poliomyélite.
Mialisoa Ida