PARTENARIAT - La gestion des urgences franchit un cap

Lancement du programme au Radisson Blu  Ambodivona jeudi dernier.

La Cop 27 porte ses fruits. Après avoir participé à cet événement en 2022 en Égypte, la Grande île concrétise un partenariat développé avec le programme Global risk modelling alliance (GRMA). Un partenariat qui est axé sur une modélisation des risques afin de prévenir les catastrophes liées aux aléas climatiques. L’objectif est de fournir des opportunités en matière d’analyse et de modélisation des risques pour permettre aux pays appuyés par le programme d’accéder à des mécanismes de financement des risques. Jeudi dernier, le lancement de la première phase du programme s’est tenu au Radisson Blu. Durant les deux jours qui ont suivi, un atelier s’est tenu au même hôtel afin de discuter des propositions techniques et des détails des tâches prévues par la firme sélectionnée pour la réalisation de cette première phase.

Première phase qui va s’étendre à plus d’un an. Ce délai passé, la phase deux va débuter. Au niveau national, un consortium composé de la Cellule de prévention et d’appui à la gestion des urgences (CPGU) au niveau de la primature et du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) est impliqué. Le programme sera financé par la GRMA.

Compte tenu des acquis et des lacunes en termes d’analyse des risques à Madagascar, cinq activités jugées prioritaires ont été présentées au programme GRMA. Les cinq besoins ont été soumis par les autorités malgaches au comité stratégique du programme. Trois d’entre eux seront traités pour la première phase tandis que les deux autres attendront la seconde partie du programme. 

La modélisation des impacts macroéconomiques des chocs climatiques et l’appui à l’élaboration du Plan de prospérité climatique de Madagascar. L’élaboration du profil des risques multi-aléas plus performant en tenant compte du profil des risques déjà disponibles et des autres aléas majeurs pas encore pris en considération. Et la mise en place d’une base de données unique pour mieux gérer et exploiter les données sur les aléas, les expositions, les capacités, la vulnérabilité, les dommages et pertes. Ce seront les priorités de la phase une. 

Ravo Andriantsalama

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