Le préfet de Mahajanga avec les représentants des candidats. |
La propagande en vue des législatives du 29 mai s’est ouverte le mercredi 8 mai, à Mahajanga comme sur tout le territoire national. Dans cette ville, le nouveau préfet, Tokifaharana Herimahazo Zo, a marqué cette journée en mettant les points sur les « i » quant au respect des règles électorales durant les deux semaines de campagne. Il a réuni, mardi, les quatre candidats en lice, ainsi que des représentants, à son bureau à Mahabibo.
« Les demandes d’occupation des espaces et sites de propagande doivent être déposées au plus tard quarante-huit à soixante-douze heures avant la manifestation, auprès du district de Mahajanga I. En cas de chevauchement de demandes, nous nous chargerons de l’organisation du planning. Un registre est disponible au bureau de la préfecture. Vous devez tenir informés les responsables de vos différentes activités. Concernant les infractions et irrégularités durant la propagande, les plaintes seront adressées au niveau de la Ceni. La préfecture se charge de la sécurité publique », souligne le préfet de Mahajanga.
Les dix-huit sites autorisés depuis les présidentielles restent disponibles durant la campagne électorale. Ils sont répartis dans les vingt-six fokontany de la commune urbaine de Mahajanga. Les manifestations ne peuvent être tenues dans les édifices cultuels, les lieux de travail, les bâtiments administratifs et les casernes. La majorité de ces espaces autorisés sont des terrains de football et des espaces communaux.
Ils sont disponibles toute la journée sauf celui devant le collège Saint Gabriel à Mangarivotra. Les meetings politiques sont interdits les jours ouvrables devant cet établissement scolaire. En revanche, la place est disponible à toute manifestation électorale durant le week-end. Notons que le candidat de la Plateforme Firaisankina, Christian Afakandro, privilégie surtout le porte- à-porte depuis le début de la propagande. La candidate de l’Irmar, Ninah Rahantanirina, prévoit ce samedi 11 mai, un grand carnaval à travers la ville.
Vero Andrianarisoa