DANSE URBAINE - Les jeunes s’enflamment pour le hip-hop

Le spectacle à La Fabrik Andraharo, dimanche, a été enrichi par des battles enflammés.

Dimanche, La Fabrik Andraharo a été le théâtre d’un événement électrisant où près d’une centaine de jeunes passionnés de hip-hop se sont réunis pour célébrer l’art de la danse urbaine. Dans une ambiance contagieuse, la salle a été le lieu de battles enflammés, rassemblant une trentaine de participants déterminés à faire vibrer la scène.

Du krump au breakdance, en passant par le popping, la danse robotique, le dancehall et le freestyle, chaque style a eu sa place dans cette arène. Le «7 To Smoke», où huit duos se sont affrontés avec une intensité électrique, a été suivi du «1 contre 1 Breaking», qui a vu s’affronter les quinze participants. «Ce spectacle n’était pas uniquement destiné aux jeunes passionnés. En effet, nous avons également souhaité éclaircir les préjugés souvent associés au hip-hop en invitant les parents à découvrir cette forme d’expression artistique, à la fois sportive et éducative», souligne Dimby Nambinintsoa, membre de l’association Streetkilla, à l’origine de cet événement.

L’association Streetkilla a pour objectif de faire comprendre que le hip-hop est bien plus qu’une simple danse, il est également un véritable moyen d’épanouissement pour la jeunesse. Le spectacle a été embelli par le face-à-face tant attendu entre Thierry Zl et Jack’Dad, deux danseurs actifs sur la scène hip-hop locale. Dans une ambiance survoltée, ces deux artistes ont offert un spectacle époustouflant, repoussant les limites de la créativité et de la virtuosité. Et pour clôturer ce show, une performance envoûtante de Dancehall Tanà.

Nicole Rafalimananjara

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