Une information alarmante a été partagée à des collègues par l’Observatoire Safidy (Sampana Anarahamaso ny Fifidianana Ivon’ny Demokrasia Ifarimbonana), hier, selon laquelle des troubles sont survenus au cours du scrutin à Ankazoabo-Sud. Des blessés ont été déplorés, à s’en tenir aux renseignements remontés par ses observateurs basés dans ce district.
La gendarmerie nationale, présente sur place dès la première alerte, déclare faux ce récit et raconte ce qui s’est réellement produit.
D’après elle, l’événement n’a eu aucun impact sur le déroulement du vote. « Cela s’est, en effet, passé dans un petit fokontany appelé Miamy, limitrophe d’Ankazoabo et de Manja, appartenant à la circonscription de la brigade de Tandrano. Un dahalo qui a déjà perpétré de nombreux vols dans le district de Manja, s’est enfui et dirigé vers le nôtre. Il a été poursuivi par le fokonolona et rattrapé dans le village de Miamy. Là-bas, le groupe d’individus à ses trousses l’a abattu », raconte un gendarme principal hors classe, joint par téléphone.
« Les poursuivants ont voulu appliquer le pacte villageois ou – dina - aux habitants de Miamy qui auraient accueilli le fuyard, mais cela n’a pas handicapé la tenue du scrutin. Le commandant de brigade en personne s’y est déplacé dès qu’il a été informé des faits », assènent d’autres sources.
Gustave Mparany