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| Les victimes ont été évacuées à l’hôpital dès le début. |
Des villageois ont été frappés d’une intoxication alimentaire sur l’île Boraha, à Sainte-Marie. La réactivité du personnel médical a permis une intervention dans les meilleurs délais.
Un fait divers qui suscite l’émoi. Avant-hier, une intoxication alimentaire a touché des habitants de l’île Boraha à Sainte-Marie. Parmi les victimes, sept ont dû être placées en observation médicale au Centre hospitalier de référence du district de Sainte-Marie, tandis que d’autres villageois, qui ont eu plus de peur que de mal, ont pu regagner leurs foyers respectifs après avoir reçu les soins nécessaires. Selon une source médicale, cette intoxication alimentaire s’est produite lorsque des individus ont consommé des légumes avec une sauce à base de mayonnaise chez un vendeur ambulant des environs. Très vite, les premiers symptômes de l’intoxication ont commencé à apparaître chez quelques-uns.
Informé de la situation, le personnel du ministère de la Santé de l’île Sainte-Marie a pris les dispositions qui s’imposent. D’emblée, deux ambulances ont été envoyées en renfort avec une équipe d’urgentistes pour porter assistance aux victimes et les conduire à l’hôpital.
Avalanche
Selon les informations communiquées, la maladie s’est manifestée par des maux de tête persistants, des diarrhées chroniques et des vomissements aigus.
Les premières personnes touchées par l’intoxication ont été très vite prises en charge, et une avalanche de malades a été par la suite enregistrée dans le même centre hospitalier. Le plus jeune a à peine cinq ans tandis que le plus âgé est dans la cinquantaine. À la lumière des dernières informations recueillies, les victimes sont hors de danger. L’huile utilisée dans la préparation de la nourriture, identifiée comme étant la source de l’intoxication, a été mise à l’index. Depuis hier, aucun nouveau cas lié à l’intoxication survenue à l’île Boraha n’a été signalé. Les personnes hospitalisées ont par ailleurs pu regagner peu à peu leurs foyers respectifs après avoir repris du poil de la bête.
Andry Manase