FUSILLADE À TOAMASINA - Cinq suspects abattus par la police

La  ville de Toamasina a été le théâtre d’une fusillade meurtrière, hier, entre  une bande armée et la police.

Alors qu’elle préparait une attaque à main armée d’après les renseignements, une bande armée a été cernée par la police. Une fusillade meurtrière a éclaté lorsque les deux camps se sont heurtés.

Les Forces d’intervention de la police (FIP) nationale à Toamasina ont frappé d’une main de fer à Barikadimy, hier. Le bilan fait état de cinq morts dans les rangs d’une bande organisée. En revanche, ni mort ni blessé ne sont à déplorer parmi les éléments de la police. Cette fusillade meurtrière a éclaté derrière le Stadium. En se heurtant de plein fouet aux éléments des FIP de Toamasina, conduits par leur commandant, le gang a opposé une résistance farouche selon les informations communiquées. 

Les Forces de police sont intervenues sur la base de renseignements. Informées par un riverain qu’une présence des plus inquiétantes a été signalée dans les environs, les FIP sont très vite venues à la rescousse à bord de leur véhicule d’intervention. Selon l’appel qu’elles ont reçu, une attaque à main armée était sur le point de se produire et l’opération a été, de ce fait, déclenchée dans l’immédiat.

Détenus

Arrivée sur place, la police s’est retrouvée nez-à-nez avec les individus suspects localisés dans les parages. Pris par surprise, ces derniers ont d’emblée sorti leurs armes pour tenir tête aux policiers. Prêts à en découdre, les éléments des Forces d’intervention de la police qui, de surcroît, étaient mieux équipés, ont donné du fil à retordre au gang armé. 

Après les échanges de coups de feu qui s’ensuivaient, cinq membres de la bande sont tombés sur les lieux de la fusillade. Sur l’un d’eux, les policiers ont mis la main sur un pistolet automatique dont la boîte chargeur contenait encore des munitions. Du grigri a été, dans la foulée, retrouvé. Les premières identifications ayant été effectuées ont révélé que deux des personnes abattues ne sont pas étrangères aux Forces de défense et de sécurité. Ils seraient des accoutumés de la maison centrale d’Ambalatavoahangy et leurs casiers judiciaires sont chargés.

Andry Manase

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