Lalatiana Rakotondrazafy, ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle. |
Le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle lance la révision des programmes de formations. L'objectif est d'améliorer la qualité de l'enseignement au sein de cette institution.
Réforme de fond. Les programmes de formations de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle (ETFP) seront modifiés. Le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle organise actuellement un atelier de travail sur la réforme curriculaire.
« La situation actuelle montre que, malgré les opportunités d'emploi qu'offre le monde professionnel, les offres de formation disponibles au niveau de l'ETFP n'arrivent pas à couvrir les branches d'activités professionnelles. L'ETFP ne répond pas au besoin d'embauche de certains secteurs », mentionne le communiqué de presse rédigé dans le cadre de cet atelier de travail qui se tient au complexe scolaire Ampefiloha, hier et ce jour.
Adéquation
Lalatiana Rakotondrazafy, ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, d'ajouter, « les programmes d'enseignement ne sont plus à jour. L'enseignement technique et la formation professionnelle sont des choix par défaut. Seuls 30% des candidats qui ont réussi l'examen du BEPC optent pour ce cursus. L'objectif est d'inverser cette tendance. Si nous ne donnons pas de priorité à l'enseignement technique et à la formation professionnelle, l'insertion professionnelle sera difficile ».
Cette réforme curriculaire va mettre en adéquation la formation et l'emploi pour améliorer la qualité de l'enseignement. Les consultations et concertations auxquelles participent différents acteurs devraient aboutir à de nouveaux programmes de formation répondant aux besoins du monde professionnel et d'un enseignement supérieur de qualité. De nouvelles filières seront également développées, notamment des matières transversales comme le développement durable, la communication et l'entrepreneuriat. « Le but est de pousser les jeunes à monter leur propre entreprise », enchaîne Lalatiana Rakotondrazafy.
Cet atelier se poursuivra le 15 et le 17 avril. L'application de ces nouveaux programmes est prévue pour la prochaine rentrée, après formation et vulgarisation des nouveaux programmes.
Miangaly Ralitera