Un atelier de cinq jours. Sous le signe de la mise en œuvre des obligations de l’État du pavillon. Pour mieux cerner les tenants et aboutissants des Conventions maritimes internationales auxquelles le pays a adhéré. Le coup d’envoi de cette formation a été donné hier à l’hôtel Grand Mellis à Analakely par le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo. « Il s’agit d’une occasion de mettre en adéquation les législations nationales avec les dispositions internationales ratifiées par Madagascar. Dont la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, Solas, la prévention de la pollution des navires, Marpol, le règlement international pour prévenir les abordages en mer, Colreg, et les normes sur les formations des gens de mer, de délivrance de brevets et de veille, STCW ».
Cet atelier a été sollicité par l’Agence portuaire, maritime et fluviale, APMF, sous l’impulsion de son directeur général, Jean Edmond Randrianantenaina, auprès de l’Organisation maritime internationale, OMI, « qui a réagi avec promptitude à cette démarche», se félicite le numéro Un de l’APMF. L’OMI a envoyé deux de ses spécialistes pour encadrer cet atelier.
Valéry Ramonjavelo conclut que « la concurrence dans les transports maritimes sera aussi serrée que dans les autres secteurs. Le pays a intérêt à se mettre au niveau des standards internationaux pour attirer les navires dans des ports modernes et en sécurité. L’extension de celui de Toamasina se poursuit et ceux d’Antsiranana, Mahajanga et Toliara vont aussi faire l’objet de chantiers pour une meilleure productivité ».
Eric Ranjalahy