L’année sera chargée pour le tourisme et l’artisanat, mais les chantiers du futur se préparent déjà.
« Pour accueillir un million de touristes à l’horizon 2028, il nous faudra avoir trente-sept mille sièges par semaine dans les transports aériens et onze mille cinq cents chambres à construire. Ce qui devrait créer de nombreux emplois directs et indirects, suivant nos trois axes de prédilection qui sont la stimulation des investissements, la promotion de la destination et le renforcement des capacités. Si les touristes viennent en masse, il est à craindre que nous n’ayons pas le personnel suffisant pour répondre aux exigences imposées », prévoit Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, lors de sa dernière rencontre avec les journalistes le mardi 13 février dans son bureau à Tsimbazaza.
Concernant les investissements dans l’hôtellerie, le ministère de tutelle entend relancer quatre projets avec des partenaires internationaux. Les sites pour les accueillir ont été identifiés et ils bénéficieront des mesures fiscales assouplies, suivant les directives présidentielles lors du Forum des investisseurs nationaux au mois d’octobre au Centre de conférence international d’Ivato.
Eric Ranjalahy