Christine Razanamahasoa lors de son discours au cafétéria de l’Assemblée nationale, samedi. |
Après plusieurs mois de suspense, Christine Razanamahasoa dévoile sa réelle position vis-à-vis de la politique actuelle. Elle se positionne plus près de l’opposition que de ses compagnons de lutte actuellement au pouvoir.
Actée. Telle est la réalité sur la séparation de Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, et de la Coalition pour la majorité présidentielle (CMP). Samedi dernier, la présidente de la Chambre basse a réuni ses proches ainsi que ses collaborateurs et quelques acteurs politiques. Cette réunion s’est passée à la cafétéria de l’Assemblée nationale pour la présentation des vœux et pour que la députée d’Ambatofinandrahana puisse enfin s’expliquer sur sa position politique.
Silencieuse depuis plusieurs mois sur cette position, la dame au perchoir s’est exprimée librement samedi. Son discours donne un éclairage sur son basculement vers le camp de l’opposition. Elle fustige la situation actuelle du pays et, par la même occasion, se dit leurrée pendant les événements de 2009. Ce qui lui vaut un tonnerre d’applaudissements de toute la cafétéria de Tsimbazaza. Salle qui est remplie de partis, groupements politiques et associations affiliées à l’opposition.
Deux des trois principaux acteurs des prochaines élections législatives ont été présents. «Firaisankina» qui a été représenté par la députée Joasy Eléonore, et le Collectif des malgaches, par l’ancien candidat à la présidentielle Jean Jacques Ratsietison. Tous deux ont eu un temps de parole et ont déclaré soutenir la présidente de l’Assemblée nationale dans ce qu’elle compte entreprendre. De son côté, malgré que Christine Razanamahasoa ait déclaré que son invitation était pour les élus, aucun député de la majorité n’était présent sur les lieux.
Verrouillage démocratique
Malgré l’absence des quatre chefs de file, le FFKM est représenté. Comme lors de la formation de la plateforme PAN/FFKM, le professeur Raymond Ranjeva et le général Désiré Ramakavelo sont aux côtés de Christine Razanamahasoa.
«Ce n’est pas la situation actuelle qui était convenue quinze ans plutôt lorsqu’on est allé au Palais d’Ambohitsirohitra. À ce moment-là, Madagascar figurait parmi les pays les plus pauvres du monde. Ce n’est pas du tout cela qu’on nous a promis», explique-t-elle dans son discours. Selon elle, le dol a déjà commencé depuis le début, mais c’est sa naïveté qui l’a amenée à poursuivre. Depuis qu’elle forme une plateforme de médiation avec le FFKM, ses relations avec ses pairs du parti TGV et du groupe parlementaire IRD étaient tumultueuses. Son discours du week-end ne va pas arranger les choses.
Maharavo Ratolojanahary, le directeur de cabinet de la présidente de la Chambre basse, annonçait la semaine passée que la tenue des élections n’est pas forcément la solution pour les maux du pays. Quant à la principale intéressée, elle préfère garder le silence sur ce point. Néanmoins, la dame au perchoir exprime son doute sur le montant de la caution obligatoire pour les candidats députés. Pour elle, ce montant exorbitant peut être une source de verrouillage démocratique. Elle se dit interpellée par les appels de certains des participants de l’événement de samedi qui déclarent que les élections ne sont pas encore une bonne idée. Elle continue aussi à soutenir l’idée que le pays n’a pas un problème de système. «C’est l’homme qui est le problème», soutient-elle.
Ravo Andriantsalama
Il faut appeler un chat un chat le problème de ce pays c'est Rainilainga ! Le pays ne va pas connaître des jours meilleurs avec cet autocrate mégalomane , corrompu et mafieux . Déjà avec sa traîtrise liée à sa naturalisation dissimulée , ce président Français de la république de Madagascar n' a trouvé mieux qu'adhérer à la " route de la soie " et la visée expansionniste de la Chine pour faire main basse sur les richesses minières de l'Afrique . Pierre Houlder n'a rien compris en traitant une opposition nulle mais " AOKA HAZAVA " ce politicard véreux n'a pas le flair politique de cette dame présidente de l'assemblée nationale !
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