Guy Ramarosandratana, le gouverneur d’Alaotra-Mangoro, est confiant sur la production rizicole dans sa région. |
Présent au championnat national de cross-country à Ambatondrazaka samedi, Guy Ramarosandratana, gouverneur de la région Alaotra-Mangoro, répond à nos questions sur l’athlétisme et la riziculture dans sa région.
. Monsieur le Gouverneur, abriter le sommet national de cross-country, qu’est-ce que cela représente pour la région Alaotra-Mangoro ?
Cela représente beaucoup pour la région, et je tiens à remercier le président de la Fédération malgache d’athlétisme d’avoir choisi notre région pour le sommet national. Avoir la RN44 dans son état actuel montre que l’État malgache a tenu parole, et la population d’Alaotra-Mangoro en est le premier bénéficiaire ; elle est très reconnaissante. Le bon état de la route facilite la circulation, et l’arrivée des diverses délégations de toute l’île pour le championnat national montre que la RN 44 est vitale, surtout pour l’économie de la région.
. Sur le volet économique, où en est la situation de la production de riz suite aux fortes pluies qui ont causé des dégâts dans votre région ?
Diverses digues ont cédé à cause des fortes pluies, ce qui a eu des conséquences sur certaines régions mais pas sur la totalité. Cela est dû, à mon avis, à la détérioration de l’environnement. La protection de l’environnement est une priorité pour la région Alaotra-Mangoro en tant que grenier à riz. La Banque mondiale et l’AFD nous accompagnent avec le projet « Riz plus » pour booster la production en se penchant sur le volet social de la population.
À mon avis, la production de riz à elle seule ne suffit plus, il faut se tourner vers l’industrialisation. Le district d’Andilamena est un producteur d’arachides, matière première pour la fabrication d’huile alimentaire.
. Selon vous, il n’y a donc rien à craindre pour la production cette année ?
Les fortes pluies ont cessé. Il y a des régions qui n’ont pas été touchées par les inondations et la pousse du riz est prometteuse. Les techniciens suivent de près la culture, et avec l’implication des cultivateurs. Je peux donc dire qu’il n’y a pas de crainte à avoir sur la production rizicole dans l’Alaotra-Mangoro, cette année.
Donné Raherinjatovo